UNE VINGTAINE DE MÉDIAS OUTILLÉE EN DROITS HUMAINS ET VIH/TB PAR ARCAD SANTÉ PLUS

ARCAD Santé Plus, en partenariat avec la Coalition Plus : accès santé 2 a initié une session de formation de deux (2) jours à l’intention d’une vingtaine de femmes et hommes de médias, afin de redynamiser la lutte contre le VIH et la Tuberculose au Mali, en y intégrant les questions relatives aux droits humains. C’était du 25 au 26 juin 2025, au siège de ARCAD Santé Plus, sis à N’Tomikorobougou, sous la supervision des facilitateurs : Dr Aliou  Coulibaly, Dr Mariam Yebedié, Dr Moussa Sidibé et Dr Farima Samaké.

Cette session de formation de deux jours, à l’intention des femmes et hommes de médias sur les thématiques : VIH/Tuberculose et les droits humains a été initiée dans le but de redynamiser la lutte contre le VIH en impliquant plus des personnes dans la lutte contre le VIH. Et cela, afin de sensibiliser plus la population sur les données actuelles sur le VIH, les droits humains et la tuberculose. Selon Dr Moussa Sidibé, Médecin Coordinateur de la Clinique des Halles de Bamako de ARCAD Santé Plus : la prévalence nationale des personnes vivant avec le VIH au Mali (PVVIH) est 1,1%, qui veut dire que sur 100 maliens 11 personnes ont le VIH.

Dans le monde, la prévalence des personnes infectées par le VIH en fin 2023 est de 1,6 millions de personnes. Par rapport aux données actuelles, les avancées du traitement Anti Rétro Viraux (ARV), aujourd’hui en dehors des moyens de prévention comme le préservatif,  il y a aussi des médicaments qui jouent un rôle préventif, aujourd’hui dans la lutte contre VIH ( ce sont des médicaments pour les séronégatifs, qui  ne sont pas porteurs du virus VIH, mais peuvent prendre le médicament pour ne pas contracter la maladie. Aujourd’hui, l’État a mis ce médicament à la disposition des personnes désirant et motivées pour prendre preuve comme autre moyen de prévention à l’infection à VIH, partout sur les sites de prise en charge reconnue. En effet, il a été mis en placé tout récemment, la forme injectable semestrielle du traitement ARV, mais pas encore disponible au Mali.

Il est à souligner que, pour chacune de ces maladies, il y a des personnes es qui sont sensibles, c’est à dire des populations clés à ces maladies. On peut noter pour le SIDA, les personnes usagées de drogues injectables, les détenus, les travailleuses et les travailleurs du sexe. Pour la tuberculose, les prisonniers, les personnes vivant dans les camps des déplacés ou les personnes vivant en  proximité.

Au cours de ces deux jours de formation, les participants  à été question aux femmes et hommes des médias à sensibiliser la population de dédramatiser le dépistage au VIH/Sida, et donner plus d’informations par rapport à l’avantage du dépistage, au moins une (1) fois par an, afin d’aller vers l’élimination de cette pandémie.

A en croire Dr Sidibé : « chaque personne dépistée positive, en prenant régulièrement son traitement ne pourra plus transmettre le VH à une autre personne,  donc il n’y aura plus de nouvelles infections à VIH. Pour cela, le dépistage reste la clé de la prévention de cette infection et aujourd’hui, l’État a mis toutes les dispositions en place, pour que tout le monde ait accès au dépistage. Aussi,  même l’Auto Dépistage VIH (ADVH) est aujourd’hui disponible pour se faire dépister. »

Aissetou Cissé

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