POÈME DE CLAIRE PAUL SUR LE 8 MARS

8 Mars

Longtemps exploitées, bafouées

Des ouvrières prenant conscience

Du triste sort, à elles, imposé

N’en pouvaient plus d’une vaine patience,

Contre leurs patrons, elles se sont révoltées,

Une révolte farouche,

Farouchement réprimée.

Alors, c’était à qui la victoire :

Aux patrons bourreaux ou aux ouvrières opprimées?

Celles-ci déterminées,

Livrèrent grande lutte, une lutte, au prix de leur vie, gagnée.

La dure voie de l’émancipation était ouverte

À des générations de femmes, elles aussi très engagées,

Accompagnées par des hommes, adeptes

De la promotion des droits des vulnérables :

Droit à la liberté, droit à l’égalité des chances.

Pour leurs droits, toujours Les femmes se sont battues,

Convaincues Que nul ne peut prétendre

Au confort sans effort À la jouissance sans sacrifice.

Huit Mars

Honneur aux femmes s’étant arrachées à la sujétion,

Unies dans un élan de solidarité contre l’exploitation,

Initiatrices de la lutte pour leur autonomisation

Tant souhaitée et acquise par un effort soutenu,

Martyres jadis, aujourd’hui affranchies des abus,

Accompagnées par des hommes au grand cœur,

Réellement à ces hommes, elles disent en chœur

Sincèrement merci, toujours merci.

Claire Paul

 

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