SOROPTIMIST INTERNATIONAL CLUB LUMIÈRE DE BAMAKO, REBOISE L’ÉCOLE DE MISSIRA II AVEC 50 BOUTURES PLANTES

En prélude au 31 juillet, Journée panafricaine de la femme, Soroptimist  International Club Lumière de Bamako, a organisé, une journée de l’environnement sur  le thème  « Environnement et Citoyenneté ». C’était ce Samedi 15 juillet 2023, à l’école fondamentale de Missira II. Le Club a planté 50 boutures de plantes dans la cour de l’école. C’était en présence des membres  Soroptimist de Bamako, de ses sympathisants,  du chef de quartier de Missira II, les syndicalistes, le corps enseignant et les élevés. La cérémonie était présidée par Oumou Armand Diarra, la présidente de Soroptimist Club International Lumière de Bamako.

Depuis 30 ans, Soroptimist International Club Lumière de Bamako, se bat pour soutenir les filles, et les femmes vulnérables à travers l’éducation et leur autonomisation dans le District de Bamako et régions. Pour la présidente de Soroptimist International Club Lumière de Bamako, Mme Oumou Armand Diarra, la question de l’environnement revêt une urgence pour notre pays, raison de la rareté des ressources végétales, de la menace de la diversité biologique, le déficit des ressources en eau, les sècheresses cycliques avec des conséquences sur la productivité agricole, l’élevage et la pêche.

Ces phénomènes souvent extrêmes sont les conséquences des changements climatiques. Ils sont aggravés par les modes de production et de consommation de l’homme. Ces pratiques liées au monde moderne globalisé dévorent les ressources naturelles à un rythme insoutenable. Elles sont également la source de pollution extrême, a affirmé la présidente. Mme Oumou Armand Diarra a précisé que cette pollution extrême est illustrée chez nous, au Mali, par l’insalubrité de notre environnement vital immédiat. L’amoncellement des ordures pollue l’eau. Il favorise les germes et microbes qui nous agressent, réduisant la productivité de la force de travail.

Tout cela crée un cycle vicieux entre l’homme et la nature. La question qui s’ensuit est celle de savoir, si cette situation est une fatalité ou si, au contraire, il est possible d’en atténuer les conséquences sur notre qualité de vie, a-t-elle noté. La présidente de Club Lumière de Bamako, pense que c’est ici que le rôle et la responsabilité du citoyen sont essentiels. En plus des efforts que peuvent déployer nos autorités, chaque citoyen doit se sentir responsable de la qualité de vie dans son environnement immédiat, dans son espace vital.

Les petites touches apportées par chacun, contribuent à produire un grand impact pour la conservation de notre héritage commun: la nature. D’où l’importance de notre cérémonie de plantation, a ajouté Mme

Oumou Armand Diarra. Le choix de l’école, nous rappelle les beaux souvenirs de nos premières années, d’initiation aux travaux manuels et d’apprentissage de jardinage. L’école est par excellence le premier lieu, où se partagent les meilleures pratiques de protection de notre environnement, a justifié Mme Diarra. Ainsi elle a conclu « C’est pourquoi, la délégation des Soroptimists et moi-même, sommes honorées de réaliser cette activité avec l’école de Missira II ».

La cérémonie a pris fin par les cris de cœurs des enseignants et des élèves pour assister l’école de Missira II,  qui est confrontée à plusieurs difficultés notamment, le bas niveau scolaire, le vol, la dégradation des classes, le manques de tables bancs et de fournitures scolaires, etc…

Mady TOUNKARA

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