PROJET VOIX ET LEADERSHIP DES FEMMES DU MALI VLP-MUSOYA: FORMATION EN SUIVI EVALUATION, REDEVABILITE ET APPRENTISSAGE (SERA) SENSIBLE AU GENRE

Du 17 au 19 décembre 2019 à l’Escalade Gourmande de Bamako, s’est tenue une formation en suivi évaluation, redevabilité et apprentissage, sensible au genre à l’endroit des organisations partenaires. Elle est organisée par le projet voix et leadership des femmes au Mali (VLF-MUSOYA) , avec l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires Mondiales Canada.

Cette formation a réuni les délégations d’une vingtaine d’organisation locale de défense des droits des femmes et des filles (OLDDF/F) et sept (7) plates-formes, alliances et réseaux venus des régions et de Bamako. Cet atelier vise à améliorer leur accès au financement et renforcer leurs capacités de gestion organisationnelles, programmatique, financière et de réponse aux risques. L’atelier vise aussi à renforcer leurs compétences à fournir et coordonner des services de qualité ainsi que des plates-formes, réseaux et alliances des organisations de femme en défense des droits des femmes et des filles. Et aussi, à influencer l’ajustement et l’implémentation du cadre légal et règlementaire sexospécifique et à créer un environnement social institutionnel favorable à l’égalité homme femme (EFH) au Mali.

Trois approches sont transversales au projet : la production continue des données sur l’état des organisations de femmes en défense des droits des femmes et des filles et sur les droits des femmes et des filles; le leadership transformationnel intra et inter-organisationnel basé sur des valeurs féministes; l’échange de savoirs basé sur la participation. La dernière approche met en avant l’importance du processus de gestion holistique et continu du renforcement des capacités des parties prenantes.

Cette formation constitue une réponse à un besoin commun de renforcement des capacités des organisations partenaires en suivi évaluation sensible au genre, confirmé également dans les rapports d’auto diagnostiques participatifs en novembre 2019.

Pendant ces trois jours, les participants ont eu droit à des illustrations techniques et de brainstorming pour établir le niveau de connaissance des concepts et établissement de confiance. De transfert des connaissances à travers de courtes présentations, partage de compétences et connaissances des organisations partenaires, des leçons apprises et évaluation et des connaissances acquises à travers les exercices, consolidation des connaissances à travers des séances de réflexions collective.

Le projet (VLF-Mali) voix et leadership des femmes au Mali a été mise en œuvre par le Centre canadien d’étude pour la Coopération internationale. Cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de nos organisations partenaires. On a 25 organisations partenaires au Mali. Le VLF est un projet qui vise à ce que les femmes et les filles jouissent pleinement de leurs droits, il a démarré en 2018  et prendra fin en 2023. Le projet doit intervenir directement auprès de Trois mille deux cents (3.200) personnes et plus de Un million quatre cent mille (1 400 000) personnes à toucher. C’est un projet qui va aider les organisations partenaires, à savoir les ONG, les alliances et les réseaux de femmes, pour vraiment mettre en œuvre des activités, de manière à ce que les femmes et filles du Mali puissent jouir mieux de leurs droits. A travers un sondage le projet s’est rendu compte que la plupart des partenaires n’ont pas d’outils de suivi évaluation de leurs activités, donc,  qu’il y a un besoin urgent de former ces organisations partenaires. Des formations sont prévues  pour le mois de janvier et tout le long de l’année 2020.

En terme de résultats attendus, Mme Touré Fatoumata Traoré explique que « nos partenaires soient mieux outillés sur le suivi évaluation, la redevabilité et l’apprentissage sensible au genre. Parce que, ce qu’on connaissait avant, c’était plutôt le suivi évaluation, la redevabilité et l’apprentissage sont nouveaux pour la plus part de nos partenaires et on veut que ça soit sensible au genre parce que c’est des organisations féminines en majorité ».

Mamadou Gagny TRAORE

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