PRÉSENTATION DU LIVRE « LIBERTÉ MORTELLE » DE BAKOU M. TRAORÉ: LES JEUNES ÉLÈVES SONT INVITÉS À LA LECTURE

 

Les responsables de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture Mémorial de Rufisque (FAC-MR) ont, à travers leur grin littéraire mensuel, reçu le samedi 22 février 2025, à la bibliothèque Diop Sira Sissoko, au siège de ladite fondation, sis au quartier Darsalam en commune III, du District de Bamako. L’auteur du roman « Liberté mortelle », Bakou Makan Traoré est originaire de Ségouna dans la région de Kita.

C’était en présence de la secrétaire exécutive de la FAC MR, Mme Daoulé Ba Diallo, de l’ex ministre de la  Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, des membres de la fondation  et de plusieurs jeunes lycéens et lycéennes.

Les thèmes débattus dans ce roman sont entre autres : la famille, le mariage forcé, le chômage, la corruption et la vente des stupéfiants. En effet, ce qui fait la particularité du roman « Liberté mortelle », souligne l’auteur,  est non seulement,  la corruption dans la distribution des bourses  universitaires aux étudiants, un phénomène, moins évoqué et qui fait l’actualité. Egalement, l’auteur met l’accent sur le manque d’encouragement de l’excellence au Mali. Par ailleurs, l’homme de plume a désormais à son actif, quatre (4) œuvres notamment, « Saveurs macabres » ; « le point d’exclamation » ; « la Vierge enceinte » ; et la « liberté mortelle ».

L’écrivain Cristian Bakou dévoile que son secret se trouve dans la lecture car explique-t-il, celle-ci apporte beaucoup plus. « Lire, c’est faire des chemins avec des personnes qu’on a jamais connues et qu’on va apprendre à les connaitre à travers les expositions de leurs parcours et vie professionnelle. Lire te permet de vivre avec plusieurs vies tout en restant soi-même. Donc on apprend les erreurs des personnages et on essaye de les éviter. Et on peut aussi prendre leurs bons choix et essayer de les imiter pour avancer », a indiqué l’auteur Bakou Makan Traoré, une manière pour lui, d’inviter les jeunes élèves, à s’adonner à la lecture.

Ce journaliste- écrivain Chaka Lawalé témoigne que le débat était sans émotion. Il déconseille par ailleurs aux jeunes auteurs qui traitent des questions contemporaines à ne pas transformer le devoir littéraire en politique et de plaider pour plus de communication autour des activités du grin littéraire, déjà incontournable sur la scène artistique et culturelle au Mali. Même remarque faite par Adama Sidibé, écrivain lui aussi, mais il trouve le contenu du roman « Liberté mortelle’» très riche et d’indiquer que ceci met en exergue, des réalités de la  société malienne.

Pour l’ex ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, la lecture c’est quelque chose d’une très grande importance et elle est convaincue de ses avantages. L’ex ministre qui magnifie l’initiative des responsables de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture Mémorial Rufisque (FAC-MR), a encouragé les jeunes élèves lycéens (nes),  à s’intéresser davantage à la lecture et à la connaissance, afin de relever les défis de l’heure, avant de féliciter l’auteur Bakou Makan Traoré, pour la qualité de son roman.

Yacouba COULIBALY

 

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