POUR MIEUX TRAITER LE CANCER DU SEIN ET DU COL DE L’UTÉRUS, RIEN NE VAUT LE DÉPISTAGE PRÉCOCE

 

L’association Solidarité, soutien aux malades de cancer- ASSO MC+, en partenariat avec la CAFO et l’ONG AFLED, ont organisé une journée de causerie débat au siège de la CAFO, ce mardi 21 octobre. Présidée par la présidente de la CAFO, Mme Kouyaté Goundo Sissoko, la conférence était animée par le professeur Ibrahim Teguete gynécologue, obstétricien, président de la société malienne de gynécologues obstétriciens.  Mme Fatoumata Diawara, la présidente de ASSO MC+ avait à ses côtés les membres de l’Association et le collectif de lutte contre le cancer. Le thème de la rencontre est « l’importance du dépistage précoce dans la prise en charge des cancers du sein et de Col de l’utérus et de leur co-infection avec le VIH ».

Mme Kouyaté Goundo Sissoko la présidente de la CAFO dans ses propos, s’est dit ravie de recevoir la conférence dans le local de la CAFO, initiée par l’association Solidarité soutien aux malades de cancers ( ASSO MC+) en accord avec l’association femmes leaders et développement social de la coordination nationale de la CAFO. Elle a formulé des bénédictions pour le pays et les femmes du Mali, tout en invitant les unes et les autres à partager les informations issues de la rencontre.

Le conférencier, le Prof Teguete, a expliqué que le cancer du sein et du Col l’utérus ne doivent plus être une fatalité. Si le cancer est dépisté en temps, il peut être guéri et traité, à condition, que nous agissons à temps. Pour lui, derrière chaque maladie, se cache une histoire. Cette journée est essentiellement un rappel, par rapport à la lutte contre ces deux cancers, mais surtout, à la définition du rôle de chacun et à la définition du rôle des principaux partenaires, qui interviennent dans cette lutte notamment, le Ministère de la santé, le gouvernement de la République du Mali, les associations et organisations non gouvernementale, les professionnels de la santé. 

Ainsi il a ajouté qu’il faut prendre le problème à bras le corps. Le mot d’ordre est d’adhérer à la prévention, le dépistage, la détection précoce du cancer du sein et du Col d’utérus. Nous avons mis l’accent sur l’auto palpation du sein, la mammographie qui permet de voir la maladie à son tout début, pour permettre une prise en charge facile. 

Le Prof Teguete a insisté sur le fait que les malades nous arrivent souvent à des stades très avancés, enlever seulement la boule sans le sein, n’est pas facile, si bien qu’on est obligé d’enlever le sein. Le deuxième aspect est le traitement n’est pas souvent complet, la limite du plateau technique avec une seule unité de radiothérapie et les difficultés d’accès aux médicaments, de nouveau protocole pour le traitement médical du cancer de sein. La prévention du cancer du col de l’utérus chez la petite fille de 9 à14 ans et la vaccination de rattrapage de 15 à 25 ans, sont disponibles au Mali, a rappelé prof Ibrahima Teguete.

Quant à la présidente de ASSO MC+, Fatoumata Diawara, elle a remercié l’ensemble des acteurs impliqués dans le traitement et la prise en charge des deux cancers en occurrence le professeur Ibrahima Teguete, pour son combat dans le cade de la prise en charge des femmes touchées par les maladies en question.

C’était un débat très fructueux qui a mis l’accent sur la complémentarité entre les différents partenaires pour pouvoir couronner de succès cette lutte. Le cancer du sein est le premier cancer de la femme au Mali. « Nous avons une forte proportion de cas de jeunes femmes dans notre pays, a noté le conférencier.

Mady TOUNKARA

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