PANAFRICAINE DES FEMMES, ÉDITION 2023 : La FAC-MR, ORGANISE UNE JOURNÉE D’ÉCHANGE SUR « LA ZONE DE LIBRE ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE »

En prélude à la célébration du 31 Juillet, journée Panafricaine des Femmes, la Fondation Femmes d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque (FAC-MR) a organisé une journée d’échange, ce samedi 29 juillet 2023, au siège de la Fondation dans la salle Traoré Marie Madeleine du Musée Sira Diop à Dar Salam. C’était en présence de Madame la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Madame Coulibaly Mariam Maïga, d’anciennes ministres, des parlementaires ainsi que des membres de la Fondation.

Chaque année la Fondation Femmes d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque (FAC-MR), célèbre la Panafricaine des Femmes en organisant une activité le dernier Samedi précédant le 31 Juillet, en collaboration avec le Bureau de l’Organisation de la Panafricaine des Femmes (OPF) de Bamako.

La journée d’échange de ce 29 juillet, était présidée par la Vice-présidente de la Fondation, Mme Konaté Aminata Traoré. Elle avait pour thème :« La Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF)-Rôle des femmes ». Le débat était animé par Mme Clissé Aminata Traoré et Abdoulaye Maïga. Avant d’exécuter le programme une minute de silence a été observée à la mémoire de la présidente de la Fondation Mme Keita Aoua Thiéro, décédée il y a deux mois, à l’âge de 95 ans.

Selon la vice-présidente, Konaté Aminata Traoré, les Rufisquoises du Mali sont des membres fondateurs de la conférence des Femmes Africaines du 31 Juillet 1962, à Dar Es Salam, renommée en 1974 « Organisation Panafricain des Femmes (OPF) », instaurant ainsi, la Journée de la Femme Africaine, à la date du 31 Juillet. La regrettée présidente de la Fondation Keita Aoua Thiéro a participé à cet évènement.

Pour les conférenciers, la ZLECAF a pour objectif de créer un marché unique, de réduire les barrières aux mouvements du capital et des travailleurs, enfin de mettre en place une union douanière avec un tarif extérieur commun sur les biens provenant du reste du monde. Elle offre aux femmes de nouvelles opportunités de croissance économique. En facilitant les échanges commerciaux, elle leur permet d’accéder à de nouveaux marchés et de vendre leurs produits à un plus large public. Elle leur permet également d’accéder à de nouvelles technologies et de nouvelles compétences, ce qui leur permet d’améliorer leur productivité et leur compétitivité.

Pour Mme Konaté Aminata Traoré « La ZLECAF entrainera certainement en Afrique une augmentation des échanges, intérieurs et extérieurs, une meilleure croissance, une plus forte création d’emplois et une amélioration de l’environnement des affaires. Le rôle des femmes sera, à n’en pas douter déterminant » a-t-elle déclaré.

« Les mères fondatrices de la panafricaine sont des exemples pour nous qui ne tarissent jamais. Elles étaient animées d’un seul sentiment, de connaitre, d’apprendre pour bien servir. Ces idées étaient encrées dans les cultures africaines avec un sentiment de patriotisme jamais égalé. » a témoigné Madame Coulibaly Mariam Maïga. Avant d’ajouter « Si aujourd’hui, nos chefs d’État ont la présence d’esprit de mettre en place un marché unique pouvant faire que toutes les femmes de l’Afrique puissent essayer de se développer. Je pense que cela est plus que salutaire. »

Mady TOUNKARA

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