Le grin littéraire désormais mensuel, qui est une initiative de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque (FAC-MR) dirigée par la secrétaire exécutive Mme Daoulé Diallo Ba a reçu le samedi 31 mai 2025, l’auteure du livre « Être mère d’enfants drépanocytaires », Mme Kada Tandina. Un roman émouvant dans lequel l’auteure dépeint les calvaires des mères d’enfants drépanocytaires dans notre société.
C’est un roman émouvant dans lequel l’auteure dépeint les calvaires des mères d’enfants drépanocytaires dans la société malienne. Elle trouve nécessaire, l’accompagnement des autorités et des partenaires techniques et financiers en vue de lutter efficacement contre la drépanocytose. Une maladie héréditaire, méconnue du grand public, incurable mais qui fait des ravages dans le silence.
« Kada se bat pour la promotion de la culture au Mali. Kada est une femme battante, son combat est plus que noble. Nous lui disons bon courage et bonne continuation ». C’est par ces témoignages d’encouragements de la part de ses hôtes, que l’écrivaine Kada Tandina s’est tenue devant l’assistance toute émue et attentive pour exposer son roman « Être mère d’enfants drépanocytaires ». Cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée de lutte contre la drépanocytose qui aura lieu en principe, le 19 juin prochain.
« Être mère d’enfants drépanocytaires », est l’histoire émouvante de deux jeunes amoureux qui vont se marier après le consentement des parents sans pourtant avoir penser à faire un test prénuptial. Le jeune couple sera confronté à d’énormes difficultés à la suite de la naissance d’un enfant malade de drépanocytose. Cet enfant va malheureusement avoir la pire forme dite « grave » de drépanocytose (SS) et la jeune maman essuiera alors toutes sortes d’affronts à son égard. Pour certains, cette dernière fait semblant de ne pas vouloir participer aux activités familiales, voire sociales, sous prétexte de l’état de santé de l’enfant. Et pour d’autres, la maman est perçue comme une fainéante, une femme malchanceuse, surtout sorcière. Le jeune couple se voyait désormais menacé mais, réussira à persister et à s’occuper de leurs enfants et ce, malgré les récriminations de part et d’autre.
Dans ce roman, l’auteure Kada Tandina aborde les thématiques portant entre autres : sur l’autonomisation de la femme ; le mariage précoce ; les sensibilisations autour de la lutte contre la drépanocytose et les calvaires des mères d’enfants drépanocytaires. De même, elle explique la source de son inspiration. Le livre « Être mère d’enfants drépanocytaires », a été facile à écrire, car explique-t-elle, «je vois à chaque fois la souffrance et aussi il y a beaucoup de mères qui me racontaient un peu de leurs calvaires. Donc je me suis inspirée pour pouvoir écrire ce livre de 135 pages ». C’est ainsi, qu’elle précisera que la drépanocytose est une maladie héréditaire et non transmissible.
Enfin, Kada Tandina va s’adresser aux jeunes filles élèves. « N’acceptez pas de rester femmes de ménage, seulement à la maison. Faites quelque chose dans la société, quel que soit le statut familial, c’est pour votre propre épanouissement. Il faut travailler pour mériter le respect de tout le monde. Avant d’inviter les autorités de la transition à accompagner davantage les malades atteints de drépanocytose, leur prise en charge, leur insertion sociale.
Yacouba COULIBALY