LANCEMENT DES LIVRES DE MANTÉNIN NIAMBÉLÉ ET IBRAHIMA TANDINA : POUR LES DROITS DE LA FEMME ET LA QUÊTE DE LA PAIX

L’hôtel Colibri de Bamako a abrité le 25 janvier 2024, le lancement sous la présidence de Mme Bouaré Bintou Founé Samaké (WILDAF/Mali ), de deux oeuvres littéraires de ses collaborateurs, Mme Fofana Manténin Niambélé et M. Hama Ibrahim Tandina. Il s’agit du recueil de poèmes : « Femme et alors ? », de Mme Mantenin Niambélé et du livre de Hama Ibrahima Tandina, intitulé : « Les âmes en quête de paix ». Les deux œuvres ont pour motivation, la promotion de la cause féminine et de la paix entre les communautés au Mali.

La cérémonie de lancement était dirigée par la présidente de l’ONG WILDAF-MALI, Mme Bouaré Bintou Founè Samaké en présence de plusieurs défenseurs des droits de la femme. En effet, le point focal de WILDAF-Mali, non moins auteur du livre « Femme et alors ? » explique sa motivation qui est selon elle, le fruit de son engagement pour la promotion et à la protection des droits humains. « Après avoir passé plus d’une dizaine d’années, à écouter les histoires sur les femmes violentées par leurs conjoints, je me suis dit qu’en tant que militante, pourquoi ne pas prendre la plume pour placer les mots sur les maux », a indiqué Manténin Niambélé, avant d’inviter les populations à rejoindre le combat.

Quant au recueil: « Les âmes en quête de paix », le septuagénaire, mal-voyant, résidant à Bamako depuis la crise de 2012, indiquera que son objectif est de faire la réconciliation entre les communautés du Nord, où il est originaire et se dit avoir le regret du passé, où tout le monde vivait en toute harmonie. Par ailleurs, Mr Tandina ajoutera qu’il a voulu passer à travers son livre, un message aux jeunes, qui s’adonnent à la migration clandestine et les exhorte à ne pas être des appâts des terroristes, à des fins inavouées avant de mettre au passage, l’accent sur le respect du genre lequel, il nous faut selon lui, préserver pour l’humanité.

La présidente des éditions Figura, Mme Niaré Fatouma Keita a félicité les nouveaux auteurs ayant rejoints le combat et conseillé surtout à ne pas s’autocensurer. « Ne vous autocensurez pas, ne permettez pas à quelqu’un de vous censurer. Si ce que vous avez écrit ne lui plaît pas, il a la liberté d’écrire. Nous ne sommes pas importants, ce sont nos œuvres qui le sont, elles demeureront et nous subsisterons à travers elles” a t-elle dit, avant d’ajouter que « chacun doit avoir de la dignité et le respect du genre, c’est essentiel pour le progrès de l’humanité » .

Yacouba COULIBALY

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