Le premier ministre le Général de division Abdoulaye Maïga a réuni, lundi 7 avril, les acteurs du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes pour évaluer l’état d’exécution du Plan d’actions pour la libération des servitudes et des lits des marigots dans le District de Bamako. Ce plan stratégique vise à diminuer de manière significative les risques d’inondation et de pollution impactant la capitale malienne.
Les travaux des sous-commissions mises en place ont porté sur plusieurs axes prioritaires, notamment la communication auprès des populations, la libération des servitudes des collecteurs naturels, l’accompagnement des personnes concernées et leur indemnisation. Des actions de sensibilisation communautaire et des rencontres d’information avec les notabilités des zones affectées sont également prévues dans le cadre de ce programme ambitieux.
Les discussions se sont particulièrement portées sur les collecteurs de Missabougou, où des études ont révélé des infrastructures défectueuses et proposé des alternatives adéquates. Un accent particulier a été mis sur les inondations à Bla, ainsi que sur le contournement du pont de Woyowayanko et de Kassaro pour permettre le redémarrage du trafic ferroviaire dans la région. La question cruciale du curage et de l’aménagement des caniveaux à Bamako a également été abordée lors de cette réunion, dans une logique de prévention durable des inondations et de préservation de l’environnement urbain.
Pour ne pas aller au dos de la cuillère, le PM a affirmé que des réformes ont été entreprises pour améliorer la gestion des pollutions et des nuisances, comprenant des sessions de formation, des actions de vulgarisation et un encadrement renforcé. Dans le domaine de l’éducation, des efforts d’anticipation, dit-il, ont été soulignés afin d’assurer une rentrée scolaire sereine pour l’année 2025-2026.
Le général de division Abdoulaye Maïga a salué les avancées obtenues grâce au travail des différentes sous-commissions et a exhorté les membres du comité à s’engager activement dans la mise en œuvre des actions engagées. Il a appelé à l’anticipation et à la mobilisation de tous pour faire face aux défis à venir, soulignant l’importance de préparer le terrain avant la saison des pluies.
A l’en croire, cette réunion du Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes a marqué une étape importante dans la prévention des risques naturels à Bamako. En revanche, “les mesures prises et les réformes engagées, témoignent de la volonté des autorités de garantir la sécurité des populations et de préserver l’environnement face aux défis climatiques actuels” a-t-il conclu.
M.SANGARE