ATELIER DE REFLÈXION SUR LES DÉPENSES OSTENTATOIRES À L’OCCASION DES CÉRÉMONIES SOCIALES: LES PARTICIPANTS SENSIBILISÉS A LA RETENUE

Le centre national de documentation et information sur les femmes et enfants (CNDIFE) a servi de cadre ce samedi 24 juillet 2021 à un atelier de réflexion sur les dépenses ostentatoires à l’occasion des cérémonies sociales comme les mariages, baptêmes, décès, etc. C’était sous la haute présidence de Madame Keita Aoua Thiero, présidente de FAC-MR/CN/M, en présence des représentants du ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la famille, de l’Organisation Panafricaine des femmes, du RETROGRADE, d’hommes et de femmes de divers horizons

Mme Aminata Traoré de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture,  Mémorial du Rufisque a donné l’objectif de l’atelier, qui  vise à mener la réflexion sur  les dépenses colossales lors des cérémonies sociales et  faire une  comparaison entre les cérémonies d’antan et celles d’aujourd’hui. Elle a surtout lancé un appel solennel à l’endroit des leaders communautaires (autorités couturières), les religieux, tous ceux qui ont le pouvoir de mettre fin à ces dépenses ostentatoires qui ne profitent à personne.

A l’entame de ses propos, Madame Keita Aoua Thiero dira que l’activité est placée dans le cadre de la commémoration de la création de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF) intervenu le 31 juillet 1962 à Darsalam en Tanzanie. L’OPF revêt d’une importance particulière pour la Fondation Femme d’Afrique et Culture / Mémorial de Rufisque (FACMR) dont certains membres comptent parmi les fondatrices précisera t-elle. L’attachement de la FACMR à cette organisation panafricaine n’a donc pas cessé de se manifester tout au long de son évolution. Au Mali, dès les premières années de l’indépendance les membres de la FACMR ont été parties prenantes des politiques et décisions prises par les autorités. Il faut noter que depuis lors, les gouverneurs successifs se sont penchés sur les problèmes sociaux impliquant spécifiquement les femmes (mariages, baptêmes, funérailles) dans le but de mettre un frein aux comportements extrêmes en la matière.

Elizabeth THÉRA

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