LES FEMMES DE LA DIASPORA ENGAGÉES DANS LA RECONSTRUCTION DU PAYS

Le Centre international de conférence de Bamako (CICB) a abrité ce samedi 24 juillet 2021, le premier congrès international des femmes maliennes de la Diaspora de France. L’événement était placé sous le haut parrainage de monsieur Seydou Mamadou Coulibaly, PDG du groupe CIRA et président du mouvement politique Benkan. Le thème retenu pour ce premier congrès est « le rôle des femmes de la diaspora dans la reconstruction du Mali et dans le système électorale ». Plusieurs personnalités venues de divers horizons ont honoré de leur présence cette cérémonie riche en couleurs.

Madame OulémaTou Sow, en sa qualité de présidente de la CAFO a, dans son mot de bienvenue, salué une initiative qui va dans le sens de la responsabilité des femmes. Pour elle, il est quasiment impossible de ne pas soutenir et accompagner de telles initiatives. Les femmes de la diaspora sont des battantes, elles ont toujours su se surpasser pour relever les nombreux défis dira-t-elle. Madame Mariam Ina Koïta, chargée de mission au ministère de la Fonction publique non moins présidente du forum des Femmes Actives pour les Objectifs et l’émergence (FAODE), s’est félicitée de l’union sacrée des femmes autour de l’essentiel, le Mali. Pour elle, la bravoure des femmes de la diaspora ne souffre d’aucun défaut. « Je suis confiante. Les femmes ne resteront pas en marge de cette transition. » a- t-elle déclaré.

Le Président du Conseil régional de Ségou, M. Siaka Dembélé, Partenaire traditionnel de plusieurs associations féminines a manifesté sa joie d’être associé à l’événement. « La femme est un maillon indispensable dans la société. Pour l’homme, elle est à la fois une mère, une femme et une sœur ». Il a invité chacun à œuvrer à ce que la femme puisse jouer pleinement sa responsabilité dans la société. « La femme a un grand rôle à jouer dans notre société. Continuons à faire en sorte que le rôle qui est le leur soit reconnu et respecté. » a-t-il plaidé.

Prenant la parole, la Présidente de la Coordination des maliennes de la diaspora, Mme Camara Malado n’a pu cacher son émotion. «Nous sommes venues nous confier à vous.» dira-t-elle. Et de continuer : « Nous voulons prendre part à la construction de notre pays. Nous ne sommes surtout pas là dans le cadre d’une activité politique. Nous sommes des femmes engagées. Partout, où nous sommes passées, nous avons véhiculé ce message. Le choix du Benkan est dû au fait qu’il est le seul qui a été sensible à nos cris de cœur en acceptant de porter la paternité de cet événement, sinon nous sommes toutes issues de différents partis politique et moi-même, je suis une militante engagée de l’ URD.» A- t-elle précisé. «En effet, Benkan, est un mouvement qui regroupe plusieurs associations et partis politiques. Son président est un entrepreneur qui a su donner de l’emploi à de milliers de jeunes, donc un parrain digne d’accompagner l’initiative qui s’inscrit dans cette optique. Quant au choix du ministre de l’éducation, il s’explique par notre volonté de redonner à l’éducation sa valeur d’antan. Donc nous sommes là pour le Mali. C’est aussi pour parler des difficultés que vivent les femmes de la diaspora » a conclu la présidente.

L’enfant de Markala, Seydou Mamadou Coulibaly, parrain de l’événement, prend la parole dans un tonnerre d’applaudissement. Dans ses propos, il a salué l’engagement des Maliennes de façon générale et des femmes maliennes de la diaspora en particulier pour leur combat de tous les jours. Pour lui, «La diaspora est constituée des hommes et des femmes qui cherchent à améliorer leur condition. Il convient d’apporter un regard sur les différents défis auxquels ils font face. » A expliqué le président. Il a ensuite précisé : « Nous ne sommes pas des hommes politiques et nous ne nous considérons pas comme tels. Mais lorsque les fondements sont basculés, il faut intervenir. C’est ainsi qu’entre entrepreneurs, nous nous sommes mis ensemble pour créer ce mouvement. Ce n’est pas un parti politique, mais un mouvement qui porte un autre regard sur la gestion du pays. Pour nous, il ne fait aucun doute que nous avons la solution à toutes nos difficultés. Il faut seulement changer de gouvernance.» Lance-t-il. Il a ensuite expliqué que lorsqu’il a compris que les femmes de la diaspora étaient animées de cette volonté de bâtir le nouveau Mali, il n’a pas hésité à accompagner l’initiative.

Madame le ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou a elle aussi, salué l’initiative surtout le soutien que compte apporter les femmes de la diaspora à la réussite de la Transition et le rôle qu’elles comptent jouer dans la reconstruction du pays. Pour finir, elle a rassuré la diaspora de la disponibilité des autorités à les accompagner.

Amadingue SAGARA

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