LE 8 MARS DES FEMMES DE L’AFPEM

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, édition 2022, l’Association des femmes de la presse privée au Mali (AFPEM) a organisé un match de football  qui a opposé les femmes journalistes à l’amicale des femmes de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) et une conférence de presse sur l’Assurance maladie obligatoire (AM0) avec la CANAM.

Le vendredi 4 mars 2022, un match de football a d’abord opposé les femmes des médias aux dames de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS), au stade  au stade Ouenzin Coulibaly pour prendre part au match des femmes des médias et de celles de l’Amicale des femmes de la CMSS. Le match de foot a pris fin par le score de 1 but partout. Les femmes des médis ont été les premières à marquer par un penalty. Ensuite,  à la seconde mi-temps, légalisation par les femmes maliennes de la sécurité sociale.

La deuxième activité a été organisée le samedi 05 mars 2022, à la Maison de la presse, à travers une conférence débat sur « La sécurité sociale des journalistes, précisément les femmes ». Après le mot de  bienvenue de l’Association des Femmes de la Presse Malienne (AFPM) et les remerciements au Ministère de la Communication et de l’Économie numérique, département de tutelle et à la CANAM pour leurs accompagnements pendant ces deux activités. Le modérateur du débat, M. Sadou Yattara de la Haute autorité de la Communication (HAC) a remercié l’assistance, L’AFPM, la représentante du ministre de la communication Mme Tiouta Traoré et le  partenaire financier la CANAM pour son accompagnement.

La représentante du ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Mme Touta Traoré, a salué l’initiative de cette activité et a rassuré les femmes de la presse de l’accompagnement de son département. L’exposé des deux  experts de la CANAM a suivi l’intervention de Mme Touta Traoré.

M. NTji Diarra et Djibril Bah ont expliqué l’historique de la CANAM, ses liens avec l’INPS et la CMSS. Ensuite, des détails ont  été données sur comment prendre en charge les femmes travailleuses à l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Selon lui, la Caisse nationale d’assurance maladie a été mises en place le 1er mai 2011, elle a  pour mission la gestion du régime d’assurance maladie obligatoire. Le CMSS participe à la gestion technique de l’assurance maladie obligatoire, en qualité d’organisme gestionnaire délégués comme l’INPS. A ses dires, la CANAM est chargée de la centralisation des cotisations de l’assurance maladie obligatoire, l’immatriculation des assurés et la mises à jours des droits des bénéficiaires etc….

La question de l’adhésion à l’AMO a été abordée et là, tout le monde peut y adhérer que l’on soit du public ou du privé (sociétés privées, commerçants etc.. ). Pour ceux qui ne sont pas salariés, ils  peuvent adhérer ainsi que leur ayant-droits, les parents, les enfants de moins de 21 ans et les enfants adoptifs, mais, il y a des conditions à  suivre. Ont-ils précisé. Pour les experts, « Les documents pour les enfants de 0- à 13 ans sont l’acte de naissance et le certificat de vie. De 13 ans-21 ans (acte de naissance et certificat de fréquentation). Il faut que l’enfant fréquente une école de langue française, ou l’école coranique. En  ce qui concerne la prise en charge, les experts ont précisé que l’AMO prend en charge 80 % pour l’hospitalisation et 70 % en ambulatoire. Mais,  elle ne prend pas en charge: la pause dentaire, les lunettes correcteurs etc… »

Pour les médicaments, c’est un travail collégial. La CANAM ne peut ni supprimer ou ajouter un médicament dans la liste médicale. A ce titre,  Il  faut une concertation de tous les corps. Selon  toujours les mêmes experts, pour ce faire, un atelier de 15 jours est organisé pour décider ensemble. Ils ont aussi évoqué le taux de cotisation pour les salariés et les non-salariés. Pour le  troisième intervenant de la CANAM,  M. Boubacar Cissé, il a fait un ramassé de tous les exposés  en Bambara.

Vivement le prochain 8 Mars!

Mady TOUNKARA

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