MARIAM DEMBÉLÉ, JEUNE POÈTESSE ET ROMANCIÈRE, LAURÉATE DU PRIX LITTÉRAIRE « PLUME ENGAGÉE POUR LA FEMME »

Mariam Dembélé née dans la région de Ségou, est une jeune écrivaine, diplômée en droit, section carrière judiciaire. L’une des lauréates du PRIX Littéraire de LA PLUME ENGAGEE POUR LA FEMME édité en Décembre 2021, par les éditions TAKABA. Autrice du recueil collectif de nouvelles « DOULEURS MUETTES DE FEMMES ». Mariam évolue aussi dans le milieu associatif, elle est la présidente de l’Association pour la cause des femmes (l’ACF) et Coach chez l’ONG « Femmes et droits humains (FDH) et Membre du Comité des justiciers du Sahel depuis 2019.

NYELENI Magazine : Qui est Mariam Dembélé ?

Mariam Dembélé : Je suis une féministe écrivaine, soucieuse d’une société équitable et égalitaire des chances. Je suis tout simplement la fille du monde pour la simple raison que la littérature n’a ni frontière ni nationalité, elle a encore moins une couleur.

NYELENI Magazine : Parlez-nous de votre inspiration ?

Mariam Dembélé : J’ai été inspirée par l’écriture suite à ce besoin criarde de dénoncer les inégalités auxquelles sont confrontées les femmes au quotidien. Qu’elles soient d’ordre Culturel, Coutumier, Traditionnel, Économique voire même Administratif…

NYELENI Magazine : De quoi parle « Douleurs muettes de femmes » ?

Mariam Dembélé : Douleurs muettes de femmes est un recueil de nouvelles qui parlent particulièrement des violences dont sont victimes les femmes du monde entier de façon générale, des nouvelles abordant toute thématique relative à la place de la femme dans la société.

NYELENI Magazine : Vous avez été l’une des lauréates du prix de la plume engagée, dites-nous un plus là-dessus ?

 

Mariam Dembélé : Le prix de la plume engagée pour la femme est un concours international organisé par l’Association Femmes Santé Solidarité Internationale en 2020, en Europe, lequel avait pour thème : Ensemble pour les Femmes !

J’ai participé à ce concours avec mon texte ‘’Je N’avais Rien Demandé’’ une nouvelle qui parle de mariage précoce, mais qui par ricochet parle de cette absence presque totale de préparation psychologique, physique et même matérielle de la jeune fille à être réactive a la vie…

NYELENI Magazine :  Votre combat pour les femmes, comment vous l’expliquez ?

Mariam Dembélé : Tout acte que je pose, je le fais pour la société et pour la femme. Mon slogan c’est, « l’œil de la femme pour un monde meilleur ! » pour la simple raison que la décision de la femme ne peut avoir que des retombées positives.

Il faudrait qu’on arrive à faire passer le message comme quoi : la femme est une personne à part entière appartenant à cette société dont elle a le droit sinon l’obligation de le rendre meilleur. Pour y arriver il faudrait qu’on lui permette de jouir de ces droits et de se mettre au-devant de la scène sociétale. Naturellement elle doit se battre pour cela.

Mariam Dembélé : Vous êtes la présidente de l’Association pour la cause des femmes (l’ACF), quel est son objectif ?

Mariam Dembélé : son objectif c’est justement d’œuvrer pour la cause de la femme. Promouvoir et défendre les droits des femmes tout en menant des réflexions de stratégies pouvant leur permettre de développer leurs leaderships. Afin d’orienter ces femmes vers une autonomisation économique et psychologique.

NYELENI Magazine : Coach chez l’ONG « Femmes et droits humains (FDH), en quoi consiste votre travail ?

Mariam Dembélé : Femmes et Droits Humains est une ONG qui œuvre pour la promotion et la défense des Droits des Femmes. Alors, mon travail au sein cette ONG en tant que Coach consiste à accentuer les ateliers de formation et d’information des jeunes Femmes et Filles par rapport aux Droits des Femmes, mais également de booster leur leadership féminin…

NYELENI Magazine : Membre de la Communauté des justiciers du Sahel depuis 2019. De quoi s’agit-il ?

Mariam Dembélé : Il s’agit d’une enquête de OXFAM dans son rapport de juin 2019, sur les Inégalités au Sahel, qui a fait le tour du Sahel pour identifier des jeunes gens ayant pour but de dénoncer les inégalités dans le sens large du terme au Sahel, mais qui également réfléchissent à des stratégies pouvant nous permettre d’aller vers une société beaucoup plus équitable et égalitaire…

Image proposée par l’autrice pour « Brisance du Silence » à paraître bientôt

NYELENI Magazine : Il paraît que vous serez parmi les lauréates d’une prochaine foire, c’est laquelle et pour quel œuvre ?  

Mariam Dembélé : Il s’agit de la FO ’Art aux Manuscrits organisée chaque année par les éditions TAKABA qui sélectionnent les meilleurs manuscrits, les édites pour aider les auteurs. J’y ai participé avec mon recueil de nouvelles ‘’Brisance du Silence’’ à travers lequel j’essaye encore une fois de mettre la lumière sur les inégalités et les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en touchant à des thématiques comme le viol, l’excision, le mariage précoce, la violence conjugale, violence culturelle, coutumière et ou traditionnelle…

NYELENI Magazine : Qu’avez-vous d’autres en perspective ?  

Mariam Dembélé : Écrire, écrire et écrire. Ma plume c’est ma voix, mais pas que, elle est aussi la voix des sans voix. J’ai bien l’intention d’en faire une arme puissante, aussi bruyante que brillante pour brandir au mieux le pouvoir de la féminité dans toute sa splendeur…

J’espère très bientôt pouvoir présenter mon autre bébé au public à savoir un court métrage (film) intitulé ma progéniture, un de mes scénarios que j’ai réalisés, qui parle de l’impact négatif que les violences conjugales peuvent avoir sur le subconscient des enfants qui naissent dans des foyers violents…

Propos recueillis par Maïmouna TRAORÉ

 

 

 

 

 

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