Dans le cadre de sa quête pour une justice équitable pour tous les citoyens maliens, la plateforme contre la corruption et le chômage (PCC ) à travers son bureau de coordination a organisé une conférence de presse ce Lundi 10 mai 2021 à la Maison des jeunes de Bamako. C’était en présence des délégués du PCC venus les localités du pays et de plusieurs journalistes.
A l’entame des interventions, le Coordonnateur du PCC M. Issoufou Sanogo, a remercié les participants venus pour la cause, leurs partenaires de L’Union Européenne et la presse présente. Selon lui, depuis la mise en place de leur plateforme (PCC), a traversé différentes difficultés, qui ont dû ralentir les activités pour manque de moyens. La solution à ces problèmes passe par l’implication de tous les membres, que ce soit au niveau national ou local. Pour lui, la lutte que mène la plateforme ne peut pas se faire avec une seule personne, mais nous tous. A ses dires, le PCC est le seul leader de la société civile au Mali à avoir posé des actes concrets pour la lutte contre la Corruption au Mali à travers ses dénonciations qui ont abouti à des arrestations par les tribunaux du pays.
Pour le Chargé des Relations Extérieur, Monsieur Diana Coulibaly, « si la jeunesse malienne avait eu conscience de l’ampleur réelle de la Corruption, ils allaient se lever pour se défendre et s’opposer à l’engrenage de la Corruption au sein de notre société ». Il a ensuite ajouté qu’il faudra que l’État insère dans son programme scolaire l’enseignement de la lutte contre la Corruption. « Avec ces connaissances acquises par les jeunes au niveau des écoles, ils pourraient dans les années à venir être les ardents défenseurs de la lutte contre la Corruption dans notre société « .
Selon le professeur Clément Dembélé, il a remercié leur partenaire de L’Union Européenne, les participants et la presse. « La lutte contre la Corruption est un gage de bonne gouvernance et de justice sociale » a-t-il dit. Selon lui, l’UE a déployé un montant de 50 140 000 pour appuyer des activités du PCC. Cet appui sera réparti entre deux projets :
– la formation des enseignants sur les anti-corruptions, l’insertion dans le programme scolaire malien qui vient d’ailleurs même d’être autorisée par le Ministère de l’Éducation nationale.
– l’accompagnement du PCC par les organes de médias pour la sensibilisation des citoyens sur les effets néfastes de la Corruption.
Pour le professeur Clément Dembélé, « l’objectif de notre combat c’est de défendre la dignité des Maliens. Et avant très bientôt un projet phare du PCC verra le jour, dénommé « Ben Sô ». Ce projet sera axé sur deux points : d’abord la Commission Appui au Développement (CAD) et la Commission Paix et Réconciliation (CPR). L’installation de se projet se fera dans toutes les localités du pays que ce soit dans les quartier, villages, arrondissements, communes, régions et le District de Bamako ». Et en conclusion il a dit que « grâce à ce projet notre mission sera l’appui au développement local, la paix et la Réconciliation et la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance « .
AH DIASSANA