JOURNÉE  PANAFRICAINE DE LA FEMME : LES FEMMES S’ENGAGENT À RELEVER LES DÉFIS

 La rencontre tenue, le 2 août  2023, à la Maison de presse, est le fruit d’un partenariat entre l’Organisation Panafricaine de la Femme (l’OPF), la Maison de la presse et l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali ( URTEL). Étaient présents, à cette cérémonie, le Président de l’URTEL, Mamadou Bocoum, qui avait à ses côtés, celui de la Maison de la presse, Bandjougou Danté, la Présidente du bureau des femmes de l’URTEL,  Amty Cissé, l’ancienne ministre Mme Sangaré Oumou Bah.

 

Pour le Président de l’URTEL, c’est une  façon de promouvoir l’aspect  genre au niveau de leur structure, mais aussi de soutenir l’ensemble des femmes africaines à pouvoir surmonter les défis de l’heure. Toute chose, selon lui, qui  leur permettrait de prendre conscience de leur rôle dans la société et de développer des initiatives pour leur autonomisation pleine et entière. Aussi, Bandjougou Danté estime que, «l’initiative mérite d’être soutenue et encouragée avant de plaider pour l’institutionnalisation de cette journée commémorative de la femme ». Rappelons que cette rencontre entre dans le cadre de la  célébration de la Journée panafricaine de la femme, célébrée tous les 31 juillet, dont l’objectif est de  créer le leadership féminin dans nos  activités socio- économiques, voire politiques.

Ladite conférence, était animée par la Vice-présidente de l’OPF, Mme Diallo Kama Sakiliba et l’ancienne  ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la  Famille, Mme Sangaré  Oumou Bah.

Dans son intervention, Mme Diallo Kama Sakiliba, a rappelé l’historique de l’OPF, dont la création a été faite en Tanzanie en 1962. Elle estime  que ce cadre d’échanges constitue un éveil de conscience surtout de mobilisation pour les femmes, afin  qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle dans le développement socio-économique de notre pays. Elle a ajouté que ceci passe nécessairement, par la consolidation d’une démocratie plus participative    et inclusive, au profit des  femmes.

Pour l’ancienne  ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou  Bah, elle a mis mettra l’accent sur l’application de la loi 052 du 18 décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

Elle a déploré au passage, la marginalisation des couches féminines dans d’autres secteurs nominatifs, avant d’inviter les  autorités  à les accompagner davantage, pour qu’elles puissent participer à tous les processus électoraux du pays et ce, en toute  responsabilité.

A la fin de la cérémonie, des attestations de reconnaissance ont été remises à des pionnières.

 Yacouba COULIBALY

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