JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’HYGIÈNE MENSTRUELLE : 20 JOURNALISTES ET BLOGUEUSES OUTILLÉES SUR LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE

L’association « La femme en Moi » a, dans le cadre de la journée de l’hygiène menstruelle, organisé une session de renforcement de capacités sur le droit à la santé sexuelle et reproductive des femmes/filles, spécifiquement, celles vivant avec un handicap, à l’intention de 20 femmes/filles journalistes de divers médias. C’était le vendredi 28 mai 2024, à la Cité des Enfants, sous la présidence du Président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté ; de la Présidente du programme JL-SRAJ /JIGIYA, Mme Sangaré Fatimata Kané ; la Présidente de l’association  » La femme en moi », Hawa dite Mah Camara; entre autres.

Dans la mouvance de la journée internationale de l’hygiène menstruelle, l’association « La femme en Moi » a organisé une session denommée  » Narration Nécessaire « , qui s’inscrit dans le cadre du projet « Ceci est mon sang « . L’initiative vise à sensibiliser et éduquer l’opinion nationale et internationale sur des questions importantes relatives à la santé sexuelle et reproductive.

A cet effet, 20 journalistes femmes/filles de divers médias, notamment la radio, la presse écrite, la presse en ligne, la télé et les blogs ont été outillées sur le droit à la santé sexuelle et reproductive des femmes/filles spécifiquement celles vivant avec un handicap.

Instituée en 2014, par l’ONG Wash United, dans le but  de sensibiliser sur les enjeux liés à la menstruation, contribuer à briser les tabous autour de la question et promouvoir les solutions d’hygiène sûres et accessibles.

La menstruation est une réalité biologique pour environ 1,8 milliards de femmes et de filles  dans le monde. De nombreuses cultures et sociétés imposent des stigmates et des tabous qui rendent cette période du mois particulièrement difficile pour beaucoup.

Au cours de son discours introductif la Présidente de l’association « la Femme en  moi », Hawa  dite Mah Camara a rappelé que la question des droits à la santé sexuelle et reproductive est une question importante qui doit être abordée dans les médias pour plusieurs raisons fondamentales. Selon elle, il s’agit d’un droit humain fondamental qui concerne la santé, le bien-être et la dignité de chaque individu, en particulier des femmes et des filles.

Toutefois, elle a souligné qu’en abordant les questions de la santé sexuelle et reproductive dans les médias, cela contribue à sensibiliser un large public sur les enjeux essentiels tels que : la planification familiale, la prévention des infections sexuellement transmissibles, l’accès à l’éducation sexuelle, la lutte contre les violences basées sur le genre, et bien d’autres.

« Ces sujets sont souvent entourés de tabous, de stigmatisation et de désinformation, ce qui rend d’autant plus important le rôle des médias dans leur traitement et leur diffusion », a-t-elle martelé.

La Directrice du programme JL/SRAJ – JIGIYA, Mme Sangaré Fatimata Kané a, pour sa part précisé que, les expériences vécues pendant l’adolescence affectent énormément les futures vies d’adultes. Cela nécessite d’améliorer considérablement et durablement le bien être des adolescents et jeunes.

En effet, elle a souligné que le programme Jeunes Leaders –Santé de la Reproduction des Adolescents et Jeunes /JIGIYA a été initié par l’Alliance CAEB-CORDAID avec l’appui financier de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas en faveur de la promotion de la santé reproductive des adolescents et jeunes dans les régions de Mopti, Ségou, Kayes et Koulikoro.

Selon elle, le programme JL-SRAJ /JIGIYA va en droite ligne avec les actions menées par le programme à l’endroit des adolescents et jeunes (10 à 24 ans) au niveau des quatre régions d’interventions. Cela, dans le but de contribuer à l’amélioration de la santé de la reproduction et l’exercice des droits reproductifs et sexuels des adolescents et des jeunes par une meilleure information et une plus grande liberté de choix.

Dans son discours d’ouverture le Président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté dira que la question du droit à la santé sexuelle et reproductive dans nos sociétés a longtemps été un sujet tabou, et pourtant il doit être abordé, pour ne pas causer du tort à notre société à travers sa jeunesse.

Pour clore son discours, il a réitéré l’accompagnement de la Maison de la presse à soutenir cette initiative avec les différents partenaires, pour aider au changement de comportement et de mentalité.

Aissetou CISSÉ

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