FORUM D’ECHANGES SUR LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES ET AUX FILLES

Le Centre National de la Documentation et de l’information de la Femme et Enfant (CNDIFE) a servi de cadre au forum d’échanges sur la violence faite aux femmes et aux filles. La journée entrait dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme. Organisée par le Studio Tamani en partenariat avec l’émission Mosoya et l’Urtel, l’activité était présidée par la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Madame Bouaré Bintou Founé Samaké.

Monsieur Martin représentant de la Fondation Hirondelle et du studio Tamani a, dans son intervention souhaité la bienvenue aux participants avant de préciser que le Studio Tamani a organisé cette activité dans le cadre des 16 jours d’activisme consacré à cette thématique qui entre dans le plan d’action genre. Studio Tamani est le premier media à avoir le certificat genre a-t-il expliqué. que le ministre de la communication a donné le label à Studio Tamani pour servir de locomotive pour tirer l’ensemble des médias maliens vers l’élaboration de l’application du plan genre..

Pour M. Martin, ils sont impliqués dans cette lutte il y’a bientôt deux ans, d’où l’importance qu’ils accordent à cette thématique. Toujours selon le représentant ue Studio Tamani, au niveau du service, ils essayent de promouvoir l’égalité de genre entre les femmes et les hommes. « Nous soulignons l’importance que nous donnons à ce combat, nous allons favoriser la prise de parole de la femme. » a t-il conclu. Quant à la présidente de la cérémonie, la Ministre Madame Bouaré Bintou Foune Samaké, elle décrira la situation qu’elle pense préoccupante depuis plusieurs années. Selon elle, les autorités, les partenaires, et les organisations de la société civile, ont fait ainsi plusieurs études pour que la lumière soit faite sur les VBG.

Les 45% de femmes allant de 15 à 49 ans ont déjà subi des violences sexuelles et 42% ont subi des violences émotionnelles et physiologiques , selon l’étude de l’enquête démographique et de santé. Les Mali et les organisations de la société civile en partenariat avec l’ONU ont mis en place les groupes de stop VGB qui ont enregistré 20571 cas …. Seulement au deuxième trimestre de l’année 2020 ces groupes VGB ont enregistré 10064 cas dont 24% sont des violences sexuelles La violence basée sur le genre est une question de santé générale dira madame la ministre avant d’expliquer que : “Le gouvernement du Mali a mis sur place un programme national de lutte pour l’abandon des VBG.

Nous remercions ceux qui sont impliqués dans cette lutte. Parce que si elles ont des problèmes, elles sont désorientées, vulnérables, elles ont besoin d’être assistées et de se confier à quelqu’un. Et ce programme est au service de tous les maliens. Il s’agit de renforcer la sensibilisation, l’information sur la violence faite aux femmes, et aussi de créer des outils appropriés pour permettre à tout le monde de mieux comprendre les VBG; et d’agir pour qu’on ne puisse plus l’exercer ou en être victimes. En plus nous avons une ligne verte, c’est à dire le 806033, et cette ligne dès qu’on l’utilise, on déclenche un processus, une fois déclenché on vous apporte de l’aide. Ensuite nous avons des stops center , il y a deux à Bamako, un au CSREF de la commune V et un au GMS.

Ces centres ont non seulement une prise en charge judiciaire et sanitaire, mais on y bénéficie également de toute l’aide dont vous avez besoin. C’est dans toutes les régions du Mali et les commissariats où vous avez un point focal VGB. ce que je demande aux uns et aux autres, c’est aller à l’information, il y a des sites, pages Facebook qui donnent tout le temps de l’information.  Les questions ont été posées par les participants aux panelistes qui étaient composés de Coumba Bah promotrice de l’émission Mosuya comme modératrice , Mme Diallo Sitan Fofana de l’ONG ADDA , iYousouf Bakayoko de l’institut Furu Djikiyaso, et Maimouna Dioucouda Dembélé de CECI et Maître Nadia de la Fondation Hera ont animé le débat. Plusieurs questions étaient à l’ordre du jour sur les VBG et les VFF. La cérémonie a pris fin par la remise de chèques symboliques de deux cents mille francs à ADDA et Furu Djikiyaso par Mosoya. Et une enveloppe offerte à ADDA par le Studio Tamani.

Mady TOUNKARA

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