Le film documentaire sur la désertification du Sahel, «Great Green Wall» (la Grande muraille verte) de l’Afrique, avec Inna Modja a été sélectionné pour «La Mostra de Venise» en Italie, le Festival de Sao Paolo au Brésil et le Festival d’Oslo en Norvège.
Sponsorisée par les Nations Unies, dans cette «Great Green Wall» (la Grande muraille verte) la célèbre chanteuse malienne, Inna Modja, entraîne le public dans «un voyage fondé sur la musique, sur l’espoir, les difficultés et la persévérance.
À la fois odyssée musicale et voyage culturel, exploration de la désertification et de la justice climatique, Inna a réussi sa mission de «rassembler les musiciens les plus excitants d’Afrique et d’enregistrer un album unique dans une vie qui capture l’esprit du Mur». Il s’agit de 8 000 km de «ceinture de verdure» s’étendant du Sénégal à Djibouti pour fournir de la nourriture, des emplois et un avenir à des millions de personnes.
«Réunissant des histoires personnelles inoubliables d’adversité, de détermination et de triomphe sahéliens, Inna nous conduit dans un pèlerinage à travers les villes et les savanes avec un groupe d’artistes-activistes composant une bande sonore indélébile pour un continent à la croisée des chemins», a commenté un critique.
Une fois achevée, la «Grande muraille verte» sera la plus grande structure vivante de la planète. Elle sera trois fois plus grande que la Grande Barrière de Corail et une nouvelle merveille du monde. Pour de nombreux observateurs, c’est «l’histoire de la résilience de notre époque, un vaste projet d’action sociale et un symbole d’espoir dans le rêve africain qui résonne».
À travers des collaborations en studio et des performances avec des musiciens électrifiants, le film exploite le pouvoir de la musique pour amplifier les problèmes de la région, donner voix à notre condition humaine commune et parler à la conscience collective à travers le Sahel.
Le résultat, reconnaissent des critiques, est «une histoire rythmique fascinante d’optimisme, de solidarité et de résolution relatant le zeitgeist (un terme allemand signifiant «l’esprit du temps» et notamment utilisé dans la philosophie de l’histoire) de ce moment unique et révélant l’âme d’une nouvelle génération cherchant à contrôler son destin».
«J’ai d’abord entendu parler de la Grande Muraille Verte lors de la direction de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Rio, qui comportait un segment sur les forêts. J’ai été surpris par l’ampleur du projet», a confié à la presse M. Fernando Meirelles, producteur exécutif du documentaire «Great Green Wall».
Et de conclure, «la Grande muraille verte est un projet environnemental et social: le soutenir est très important. C’est un documentaire plein d’espoir sur une initiative positive» !
Alphaly