Départ d’une combattante des droits de l’Homme: Annie Rashidi MULUMBA quitte la MINUSMA pour une autre mission

Le siège de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a abrité le jeudi 24 novembre 2017, la cérémonie de remise d’une attestation de reconnaissance à une combattante des droits de l’Homme en fin de mission. Il s’agit d’Annie Rashidi MULUMBA de la section Droits de l’Homme de la Mission Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). Présidée par la présidente de la CNDH, la cérémonie s’est déroulée en présence de la Vice-présidente de l’institution, Mme Djourté Fatimata Dembélé, des membres du cadre de concertation des droits de l’Homme et des partenaires techniques et financiers.

Mme Couilibaly Kadidia Sangaré (CNDH) et Annie Rashidi Mulumba (MINUSMA)

Dans son mot de circonstance, la présidente de la Commition nationale des droits de l’Homme (CNDH), Mme Coulibaly Kadidia Sangaré a tout d’abord remercié les membres du cadre de concertation pour leur assiduité dans ce travail bénévole de défense des droits de l’Homme. Elle a ensuite expliqué que « De 2012 à maintenant vous assistez à nos réunions mensuelles, mais elles seraient difficiles sans l’appui de nos partenaires comme l’Institut danois des droits de l’Homme et la MINUSMA. Merci pour tous les appuis en faveur des droits de l’homme. Nous saluons l’arrivée de nouveaux partenaires dont EUCAP Sahel et l’Union européenne. Aujourd’hui, nous sommes là pour dire au revoir, parce que les combattants des droits de l’Homme se retrouvent toujours quelque part. Donc, c’est pour dire au revoir à une grande militante des droits de l’Homme de la MINUSMA, qui nous a beaucoup accompagné, elle a fait d’abord Gao, puis Bamako. Nous souhaitons à Mme Annie Rashidi Mulumba un bon séjour au Soudan du Sud sur un autre champ de bataille et tous nos vœux de succès. Qu’Allah nous protège ».

Annie Rashidi Mulumba, très émue par l’attention particulière portée à sa personne, a déclaré que depuis son arrivée, la collaboration entre les structures concernées, à savoir le cadre de concertation et la MINUSMA  s’est bien déroulée. Et affirme que « depuis 2013, on essaie toujours de pousser pour le cadre de concertation, même si je ne suis pas toujours autour de la table, un collègue venait toujours pousser. On essaie de donner des idées, des conseils ça et là. Tout le monde et même à la MINUSMA reconnaît le travail que vous faites et particulièrement dans la section Droits de l’Homme, où il y a un volet renforcement des capacités dudit cadre. C’est un travail bénévole que vous faites. Vous avez visité les prisons, la pouponnière et, toutes ces initiatives viennent de vous. Tout le monde reconnaît que dans le combat pour les droits de l’Homme il n’y a pas d’argent, c’est un don de soi. Je vous encourage» a t-elle conclu.

La Rédaction

 

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