Le Collectif des femmes du Mali (COFEM) a organisé le 14 septembre 2023, à son siège, sis a l’ACI 2000, une journée de partage de son plan d’appropriation et de capitalisation. Sous le leadership de la Secrétaire général Mme Nana Konaté, l’atelier était animée par Fatoumata Nouhoum. Une dizaine de responsables des antennes de Bamako y ont pris part., sous le regard d’anciennes membres.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités en lien avec les conventions avec les partenaires, le COFEM a organisé cet atelier de partage d’un plan d’appropriation et de capitalisation. L’objectif de l’atelier pour la Secrétaire générale, Nansa Konaté est de “valider avec les membres, le plan d’appropriation qui a été élaboré dans le cadre d’un partenariat avec CECI, à travers le projet “VLF Moussoya, Voix et leadership des femmes”. Nous sommes à la fin de ce programme, le partenaire a demandé à chaque structure, pour la continuité, de faire un plan sur lequel travailler. Au COFEM, nous avons élaboré un plan sur la masculinité positive, le mentorat des membres et des jeunes en leadership transformationnel et les violences basées sur le genre”.
A travers cet atelier, le COFEM renforce ses capacités d’intervention. Agé de plus 30 ans, le Collectif des femmes a su très tôt, appuyer et renforcer les capacités de ses membres avant de savoir qu’il faisait du mentorat depuis les années 90. C’est ce qu’a expliqué une doyenne dans la salle. Cet avis a été confirmé par la Secrétaire générale.
Au cours de l’atelier, qui ciblait, les membres du COFEM, le personnel et les antennes de Bamako, le plan a été présenté et les participantes y ont apporté leur contribution. Un brainstorming a été fait sur les différentes thématiques proposées dans le plan.
Pour Mme Sidibé Bakara, présidente de l’antenne de kalababougou, mentorée, elle se dit satisfaite de cet atelier qui est aussi un renforcement des capacités. Nous avons appris comment élaborer un plan d’action. “Il y a de l’espoir surtout avec nos mentors qui sont des personnes ressources qui plus d’expériences”.
Maïmouna TRAORÉ