Le Premier Ministre, Dr Choguel Kokalla MAIGA a présidé la célébration de la journée internationale des droits de l’Enfant et du 34ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’Enfant. C’était lundi 20 novembre 2023, au Centre International de Conférences de Bamako, en présence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr COULIBALY Mariam MAIGA ; du Représentant de l’UNICEF au Mali, Dr Pierre NGom ; du Président du Parlement des Enfants du Mali ; le Coordinateur de la Coalition Malienne pour le Droit des Enfants (COMADE) ; entre autres.
Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a commémoré la célébration du 34ème anniversaire de la Journée Internationale des Droits des Enfants, sous le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits », est l’expression de son engagement à poursuivre la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, adoptée par la Résolution 44/25 du 20 novembre 1989 de l’Assemblée générale des Nations Unies et au plan national : « La protection de l’enfant en période de crise ».
Selon le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr COULIBALY Mariam MAIGA, cette journée est célébrée afin de promouvoir le respect des droits des enfants et garantir à chaque enfant une enfance heureuse, saine et épanouissante. Aussi, elle offre aussi l’occasion de sensibiliser la population aux droits des enfants et de plaider pour leur protection.
Elle a rappelé que, la célébration de cette journée est pleine de symboles au Mali, et offre une occasion précieuse de sensibiliser la population malienne aux droits et au bien-être des enfants, de promouvoir leur protection, et de mettre en évidence les défis et les enjeux auxquels ils font face dans le pays.
En effet, elle a souligné qu’au Mali, il existe encore de nombreuses problématiques auxquelles les enfants sont confrontés, notamment l’accès limité à l’éducation, à l’alimentation; la violence, le travail des enfants, l’enrôlement des enfants dans les groupes armés, etc.
Toutefois, elle a expliqué que cette journée est aussi l’opportunité de renforcer les actions en faveur des droits de l’enfant, de sensibiliser les citoyens sur ces questions, et de mobiliser les acteurs clés tels que les Organisations de la société civile et le Secteur privé, pour travailler ensemble pour le bien-être des enfants.
Pour terminer son intervention, elle a indiqué que son département réitère sa ferme volonté de faire des questions relatives au droit de l’enfant une priorité située au cœur de ses actions avant d’ajouter que le Ministère et tous les enfants du Mali à travers sa voix réaffirment leur soutien inconditionnel aux autorités de la Transition ; félicitent et encouragent les Forces armées maliennes (FAMA) pour la sécurisation des populations et surtout pour le maillage du territoire qui a permis et permettra toujours la reprise progressive des parties du territoire lâchement occupées par nos ennemis terroristes et leurs alliés.
Prenant la parole, le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga a rappelé que la structuration de notre population étant largement juvénile, Il dira que cette cérémonie a été l’occasion pour les intervenants dont : les enfants parlementaires, la Coalition Malienne pour le Droit des Enfants d’exprimer leurs préoccupations et recommandations : accélération du processus des lois relatives à la protection des droits des enfants; les mesures de protection des enfants enrôlés par les groupes armés terroristes; l’amélioration des conditions de détention des enfants face à la justice; la scolarisation de tous les enfants, en particulier ceux vivant dans la rue et en zone de crise sécuritaire.
Selon lui, des avancées notables ont par ailleurs été relevées: +10 000 enfants ont bénéficié de jugements supplétifs d’acte de naissance; +4000 sortis des rangs des groupes armés. Pour ne citer que cela. S’agissant des mesures sectorielles et multi sectorielles en faveur des enfants, le Chef du Gouvernement est revenu sur : la politique nationale des enfants; la politique nationale de la santé; la politique nationale de la famille; le Code de protection de l’enfant; le Parlement des enfants…Pour terminer, il a réitéré l’engagement des autorités de la transition pour la cause des enfants, et a invité les plus jeunes à davantage se cultiver sur l’histoire de notre pays réfractaire à la soumission et à l’esclavage moderne.
Aissetou CISSÉ