16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES: RENFORCEMENT D’UNE SOIXANTAINE D’OSC DE QUINZE PAYS AFRICAINS AU NIGÉRIA

Ouverture ce 22 novembre d’une consultation de deux jours avec les organisations de la société civile (OSC) avec la participation d’une soixantaine de représentantes de plus de quinze (15) pays africains. Une initiative de l’Union européenne et ONU Femmes pour rendre es femmes et les filles davantage autonomes et contribuer à la prévention de la violence basée sur le genre.

L’Initiative vise à renforcer les OCS féminines afin qu’elles continuent à jouer ce rôle central dans l’avancement de l’agenda féministe, mettre fin à l’inégalité et aider à construire des sociétés plus égalitaires et inclusives.

S’inscrivant dans le cadre des activités commémoratives des 16jours d’Activisme contre les violences a l’égard des Femmes et des filles, l’événement est soutenue par le projet ACT- Action/Coordination/Transformation. Un programme conjoint EU – ONU Femmes, qui vise à ce que les OSC de femmes et de filles plaident en faveur de politiques égalitaires, sensibles au genre, l’égalité des sexes et plus d’investissements dans la prévention et l’éradication des actes de violences basées sur le genre.

Dans son discours d’ouverture, Mme Beatrice Eyong, Représentante d’ONU Femmes au Nigéria et auprès de la CEDEAO, a exprimé sa sincère gratitude à l’endroit de l’UE pour son soutien et a appelé à davantage d’actions : « Nous devons  nous impliquer et repousser la Violence Basée sur le Genre. Il est grand temps que notre engagement soit suivi d’actions concrètes. »

La personne point focal pour l’EU, Mme Eseme Stuart, qui a rejoint à partir de Bruxelles par visioconférence, a reconnu les forces et l’expertise des organisations de femmes d’où le besoin critique de les soutenir. Le projet ACT, qui s’appuie sur l’expérience de l’initiative Spotlight, allouera $4,2 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour soutenir les actions de plaidoyer des OSC féminines dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pendant les deux jours, les  participantes ont apporté des réponses aux questions suivantes : État des lieux des OSC/Mouvement des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre (Où en sommes-nous ? Ce qui marche ? Les défis ? Quelle est notre vision pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes dans notre région ? Que devrions-nous faire différemment ?)

Dans le cadre du plaidoyer commun : Quels sont nos thèmes prioritaires ? Comment pouvons-nous mieux coopérer pour réaliser nos aspirations et les objectifs susmentionnés ?

Le principal résultat visé est la mise en place de politiques favorables à la promotion des femmes et des filles et la mise en œuvre d’actions de transformation aboutissant à plus d’égalité et d’inclusion.

Outre les objectifs de plaidoyer, les participantes ont également reconnu les opportunités de collaboration et de mise en réseau offertes par le projet ACT.

Mme Mohamed, Faiza Jama, du Kenya, témoigne qu’elle profitera de l’occasion pour plaider auprès de ses paires du Tchad et de la République centrafricaine pour qu’elles fassent un pas en avant et ratifier le Protocole de Maputo.

Mme Clotilda Amdiensa, du Cameroun, elle s’est dite reconnaissante d’avoir repris le contact avec l’APDF du Mali, et a promis de les faire travailler à nouveau – pour rattraper leur collaboration des années  1990. Mutualiser les efforts et mettre fin à la violence contre les femmes et les filles, aider à construire une Afrique 50/50 égalitaire offrant a toutes ses femmes et ses filles l’opportunité de vivre pleinement leur potentiel.

Coumba BAH, Consultante en communication.

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