Ces derniers temps, il a été constaté que la lutte contre le VIH/Sida connaît une certaine impasse qui inquiète les spécialistes. Heureusement une enquête diligentée a vite relevé l’existence d’un nouveau phénomène appelé «PA » (appellation codée d’une passe sexuelle) qui risque de ralentir les efforts du Secrétariat Exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le VIH/SIDA (SE-HCNLS) vers un Mali sans VIH/SIDA d’ici 2030.
En effet, beaucoup de filles, voire des femmes mariées, se sont habituées à sacrifier leur précieux corps en échange de l’argent, pour s’adonner à un acte appelé «PA » désignant impudiquement la prostitution en mode caché. Selon des témoignages anonymes, les hommes dictent leurs conditions en refusant catégoriquement le port d’un moyen permettant de se mettre à l’abri d’une flopée de maladies sexuellement transmissibles, voire le Sida. Au fait, nul ne connait le nombre de transmission d’un partenaire à un autre (marié ou célibataire) qui résulte de ce vagabondage, en quête de plaisir charnel pour les hommes et de la soif d’argent facile pour les femmes.
Cependant, dans cette pratique, c’est un jeune homme ou jeune fille, qui sert d’intermédiaire et organise les rencontres de façon très discrète. Rencontres à l’issue desquelles, les deux abonnés à l’infidélité donnent leur accord.
Ainsi, le mode opératoire de ces filles étant différent des travailleuses du sexe, ce fléau de « prostitution cachée » risque de faire des ravages dans un Mali, où la nouvelle génération ne convoite que le luxe quel que soit le prix. Et cela, parce que les pratiquants ne sont ni dépistés, ni prises en charge médicalement en cas d’infection au VIH, car ignorant leur sérologie.
De ce fait, cette nouvelle pratique vient donner un nouveau fil à retordre au Ministère de la Santé et au SE-HCNLS, qui s’ingénient à éradiquer le Sida dans notre pays.
Toutefois, les efforts immenses en cours du SE-HCNLS sous la conduite de l’éminent Dr Ichiaka Moumine Koné, reflétant le fier résultat déjà obtenu dans la lutte contre le VIH/SIDA, au Mali, méritent à juste titre d’être salué et encouragé.
Assétou KONÉ