18 MARS, JOURNÉE DES FEMMES DE L’ÉGLISE CHRÉTIENNE ÉVANGÉLIQUE DU MALI (ECE): LE RÔLE DE LA FEMME

Dimanche 20 juin 2021, les femmes de l’Église Chrétienne Évangélique du Mali (ECE) ont fêté la journée du 18 mars, journée consacrée à la femme chrétienne.

La particularité de cette année, est le retard lié à son organisation. Un retard lié à la crise sanitaire de la pandémie du Covid-19, qui secoue le monde entier depuis bientôt deux ans. L’autre conséquence de la pandémie, c’est aussi le retard dans le renouvellement du bureau des différents comités qui devrait en principe avoir lieu cette année. Qu’à cela ne tienne, les femmes ont fêté de la belle des manières cette journée commémorant la femme de l’Église Chrétienne Évangélique du Mali.

Ainsi, les femmes de chaque communauté ont, à leur manière fêté cette journée dans leurs églises respectives. Notre équipe de reportage s’est intéressée à l’église de Kalaban-coro extension. A l’instar des autres églises, tout le programme du culte en dehors de l’exhortation a été dirigé par les femmes elles-mêmes. Pendant le culte, la femme du pasteur de ladite communauté, Madame Traoré Nèma Guindo a brièvement parlé de l’historique de l’Union des Femmes de l’Église Chrétienne du Mali (UFECEM).

Dans son message d’exhortation qui avait pour thème : ”le statut de la femme devant Dieu”, le pasteur Koniba Traoré a tenu à développer certains points qu’il souhaite que les femmes retiennent pour toujours. Ces points sont entre autres: tout comme l’homme, la femme a été créée à l’image de Dieu; la femme est aussi coupable que l’homme devant Dieu; la femme est porteuse de vie; la femme est une création heureuse en Jésus-Christ et enfin, la femme est héritière en Jésus-Christ.

“La journée s’est bien passée. Nous avons longtemps organisé ce jour afin qu’il soit parfait. Nous avons également souhaité qu’en ce jour, tous les membres de l’église puissent rester après le culte afin de partager un repas ensemble” A-t-il dit avant de conclure qu’après ce côté festif, les femmes vont participer à un séminaire de formation sur le thème, “la beauté de la femme “.

“En marge de la journée, les femmes ont aussi fait des dons de plusieurs natures destinés aux champs missionnaires. » Lance Madame Traoré Nèma Guindo, enseignante avant d’ajouter que certaines femmes étaient à leur première célébration et ne savaient pas qu’une telle journée existait pour les femmes chrétiennes.

Madame Poudiougo Kadia Baro, présidente nationale de l’UFECEM nous révèle que l’organisation en question est née de l’Union Mondiale l’Alliance (UMA) en mars 1994, à Ouagadougou. Selon elle, c’est le pasteur Timothée Coulibaly, alors président national de l’église chrétienne qui a conduit la délégation malienne. Il était accompagné de Madame Sidibé Noëlle Dembélé à ce congrès.

À cette époque, les femmes de l’église chrétienne du Mali, n’avaient pas encore une association contrairement aux femmes de l’église chrétienne de certains pays dira-t-elle. Et de continuer que c’est au retour de cette rencontre en mars, de la même année, que les femmes du Mali ont créé leur association pour donner plus de voix et de rôle à la femme au sein de l’église. Elle précisera que pour la commémoration de la journée, chaque église est libre de choisir son thème.

En dépit des multiples défis, ce que l’on peut retenir est que la fête a été belle. Vivement donc l’édition prochaine en espérant que la situation du pays soit plus clémente. Les femmes de l’église chrétienne n’ont pas manqué de prier dans ce sens. Madame Dabou Adeline Diarra, vice-présidente des femmes du District de l’ECE a abordé dans le même sens que Madame Traore Nema Guindo, avant d’ajouter qu’il a été demandé aux femmes de s’investir pleinement dans la louange en ce jour et les femmes ont honoré ce vœu donnant ainsi un éclat particulier à la fête.

Elizabeth THERA

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