Le RENADJEF est une Organisation engagée pour les causes de la femme et de la jeune fille au Mali. Nous avons approché Mme Diarrah Khadidiatou Diakité la présidente du Réseau National pour le Développement des jeunes filles et Femmes du Mali (RENADJEF-MALI) pour un entretien.
Nyéléni Magazine : Parlez-nous du Réseau National pour le Développement des jeunes filles et femmes du Mali ?
Mme Diarrah khadidiatou : Le Réseau National pour le Développement des jeunes filles et Femmes du Mali est une organisation de jeunes Filles/Femmes qui est profondément engagée pour les causes de la femme et de jeune fille en particulier. Ile réseau lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes, et qui se propose dans le futur d’assurer une meilleure condition de santé à toutes les femmes/Filles maliennes à travers notre programme de santé sexuelle et reproduction.
Nyéléni Magazine: Selon vous qu’est ce qui freine le développement des jeunes filles et femmes du Mali ?
Mme Diarrah khadidiatou : C’est le statut social de la Femme au Mali qui la relègue au second plan. Les valeurs sociétales maliennes constituent une véritable pesanteur (Traditionnelle et culturelle, sociale) pour la femme qui a peu de droits et de considération vis-à-vis de l’homme à cause aussi de son faible pouvoir économique.
Nyéléni Magazine: Que pensez-vous de ces nouvelles formes de violences conjugales que subissent les maliennes depuis un certain moment ?
Mme Diarrah khadidiatou : Je pense que c’est vraiment injuste ces nouvelles formes de violences conjugales que subissent nos sœurs depuis un certain moment. Ça dénote du déficit de communication dans les foyers de nos jours. Il faut légiférer contre cela, car c’est le paroxysme même de la VBG. Tel est le combat majeur du RENADJEF, que chaque femme soit autonome.
Nyéléni Magazine: Votre Mot de la fin
Mme Diarrah khadidiatou : Au nom du RENADJEF et à mon nom propre, je remercie Nyéléni Magazine pour le choix porté sur nous. Je lance un appel à l’endroit du gouvernement malien de passer à l’adoption d’une loi contre les Violences Basées sur le Genre. Et j’invite les organisations féminines, nos sœurs à se donner la main pour lutter contre ce fléau et pour l’adoption rapide d’une loi contre les Violences Basées sur le genre.
Mady TOUNKARA