Dans le cadre des préparatifs du référendum, des membres du gouvernement (ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, celui de la Réfondation de l’Etat et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des réformes politiques et institutionnelles), ont organisé deux rencontres du Cadre de concertation avec les partis politiques et la Société civile. C’était jeudi dernier (12 janvier 2023), au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT).
Baliser les pistes d’une meilleure organisation du scrutin référendaire en suivant une démarche consensuelle et inclusive ! Telle était l’objectif visé par la rencontre entre des membres du gouvernement et des forces vives de la nation (classe politique et société civile) jeudi dernier (12 janvier 2023) au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT). Ce cadre d’échanges avec les acteurs politiques et la société civile était indispensable afin de recueillir leurs avis avant toute prise de décisions sur les réformes politiques et électorales. Et cela d’autant plus que « l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle constitution est une priorité » pour les autorités de la Transition. Et cela d’autant plus qu’elle est jugée fondamentale pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Après avoir reçu l’avant-projet le 11 octobre dernier, le Colonel Assimi Goïta a constitué (Décret n°2022-0777/PT-RM du 19 décembre 2022) une commission pour finaliser le texte constitutionnel afin de doter le Mali d’une loi fondamentale conforme aux aspirations du peuple. « C’est pourquoi, j’ai tenu à organiser cette importante rencontre avec vous pour échanger sur les pistes qui permettraient une meilleure organisation du référendum suivant une démarche consensuelle et inclusive… », a expliqué le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Colonel Abdoulaye Maïga, à ses interlocuteurs.
Sur un total de 281 partis politiques saisis, 50 ont répondu. Et non les moindre puisqu’il s’agit de l’Adema PASJ, du RPM, de URD, du PS Yeelen Kura, de l’ACRD, du COFOP, du PARENA…
A l’issue des échanges il a été proposé d’organiser une vaste campagne de sensibilisation auprès des populations pour qu’elles adhèrent à la cause ; de renforcer le dispositif sécuritaire pour la tenue du référendum ; de chercher le maximum de consensus autour de l’avant-projet de constitution ; de faire une large diffusion du projet en impliquant les partis politiques, les organisations de la société civile, Chefs coutumiers, la Diaspora, les réfugiés et les personnes déplacées internes.
Des actions visant à impliquer toutes les couches socioprofessionnelles dans ce processus et surtout convaincre ceux qui sont encore réticents de la pertinence de doter le pays d’une nouvelle constitution à la hauteur des défis de l’heure et de l’avenir !
Naby