Née le 13 Septembre 1998, à Bamako, Noumouni Kéita est détentrice d’une licence Professionnelle en Gestion des Ressources Humaines (2021), obtenue à l’Institut universitaire de gestion (IUG). Elle a aussi deux attestations, l’une en développement personnel et l’autre en Communication Digitale. Membre du Réseau des femmes écrivains du Mali (RFEMD), elle nous parle de son livre « Le prix d’une vie ».
NYELENI Magazine : « Le prix d’une vie », pourquoi ce titre ?
Noumouni Kéita : Ce titre par métaphore pour dire tout ce qu’une personne peut être amener à surmonter dans sa vie.
NYELENI Magazine : Parlez-nous du contenu ?
Noumouni Kéita : « Le Prix d’une vie » contient le parcours de la vie d’une petite fille, de son enfance à son adolescence, elle a connu les violences conjugales de ses deux parents. Elle a même subi des abus sexuels. A l’adolescence, elle connaîtra la mésaventure du premier amour et par sa mauvaise fréquentation se retrouve face au maraboutage.
NYELENI Magazine : D’où vient votre inspiration ?
Noumouni Kéita : L’inspiration me vient à travers mes différents ressentiments d’hier et d’aujourd’hui
NYELENI Magazine : « Le prix d’une vie » est votre premier ouvrage, quelle est la suite ?
Noumouni Kéita : Oui ! cela est mon premier ouvrage, pour la suite je prévois un autre roman et pourquoi pas un essai de recueil de poèmes.
NYELENI Magazine : Quel objectif voulez-vous atteindre à travers l’écriture ?
Noumouni Kéita : L’objectif que je veux atteindre avant toute autre chose, est celui de conscientiser les autres femmes à aller au-delà de leur potentiel, aux parents de tenir compte de la santé mentale de leur enfant, de communiquer avec eux et également de conscientiser les gens sur l’impact des violences conjugales dans la vie d’une personne.
NYELENI Magazine : Comment voyez-vous les conditions de vie de la femme malienne ?
Noumouni Kéita : Les conditions de vie de la femme malienne doivent être encore revues surtout dans notre société, où la femme est encore stigmatisée sur plusieurs plans ou vue également comme un objet et juger constamment sur ses faits et gestes.
NYELENI Magazine : Parlez-nous de votre famille et de vos loisirs ?
Noumouni Kéita : Je suis issue d’une famille Bamakoise modeste, je suis l’ainée avec cinq (5) petits frères et sœurs, Mes loisirs sont l’écriture, la lecture, la musique, la cuisine et les voyages.
NYELENI Magazine : Quelles sont les thématiques sur lesquelles vous aimeriez écrire ?
Noumouni Kéita : Les thématiques sur lesquelles j’aimerais écrire seront sans doute sur les impacts de la violence conjugale surtout sur les enfants, l’hypocrisie qui règne dans la plupart de nos familles africaines et également sur le fondement du mariage avec ses hauts et bas.
NYELENI Magazine : Un dernier mot.
Noumouni Kéita : Aux femmes ne laisser personne vous faire croire que vous n’êtes pas capables d’atteindre vos rêves et ambitions et surtout d’accroître vos meilleurs potentiels, peu importe le domaine où vous voulez vous lancer.