Ils étaient près d’une trentaine de journalistes issus de la presse écrite, en ligne et de l’audiovisuelle à prendre part du 12 au 16 août 2024, à la maison de la presse, à cet atelier de formation. Les travaux d’ouverture et de clôture ont été présidés par le représentant du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, non moins Chef de cabinet du département, Mohamed Ag Albachar.
Au cours des quatre jours d’activités, les formateurs ont échangé avec les hommes de médias, des sujets portant sur les conflits, le journalisme sensible au genre, les principes de base du journalisme, la communication de crise, l’éthique et la déontologie, les réseaux sociaux et la gestion de la rumeur, les risques et les opportunités des réseaux sociaux en période de crise et la visite des sites des déplacés internes à Senou et Diatoula, en commune VI du District de Bamako. Les encadreurs étaient composés entre autres :du Consultant Mahamadou Talata Maïga, du Chef des opérations de terrain de l’Unicef, M Thierno Bah, M Daouda Konaté de l’Appel Mali, le directeur technique de l’AMAP, M Moussa Diarra.
En effet, après avoir rendu un vibrant hommage aux partenaires techniques et financiers qui ont permis la tenue dudit atelier, au nom du ministre de la Communication, Mohamed Ag Albachar s’est dit convaincu que ces participants seraient des relais auprès de leurs confrères journalistes, qui n’ont pas pu bénéficier de cette formation, ainsi que les communautés qui n’aspirent que du retour définitif de la paix, de la réconciliation nationale et du vivre-ensemble. Il soutiendra que « l’importance de cet atelier n’est plu à démontrer dans notre pays, où les fausses informations ont tendances à prendre le pas sur la communication réelle, pour des buts non avoués tendant à créer la confusion dans notre pays ,qui vit une crise multidimensionnelle depuis plus d’une décennie ».
M Pierre Ngom, représentant l’UNICEF, a, au nom des acteurs humanitaires prononcé le discours d’ouverture des travaux . Dans ce discours, il a fait savoir que l’initiative menée par l’ensemble des acteurs humanitaires au Mali, vise à outiller les journalistes et les professionnels des médias de connaissances et de compétences nécessaires pour informer et rendre compte de façon efficace en période de crise.
Et d’ajouter que le rôle des journalistes est dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information car, explique M Pierre Ngom, ceci contribuerait à mieux informer et communiquer en temps de crise contribuant ainsi, au renforcement du bien-être, des informations cruciales qui sauvent des vies aussi parfois, pour accéder aux services, garantir leurs droits et à l’espoir des communautés face à l’adversité. Avant de laisser entendre que les journalistes servent de ponts entre les populations touchées et le reste du monde, particulièrement les acteurs humanitaires mettant en lumière les luttes et la résilience de ceux qui traversent des circonstances difficiles.
Rappelons que cet atelier de formation a été organisé par l’AMAP en collaboration avec la maison de la presse sous l’appui de l’UNICEF, de l’ONU Femmes et du groupe de communication et de plaidoyer humanitaire. Le but recherché est de contribuer à la création d’un climat de paix, de réconciliation nationale et de cohésion sociale entre les communautés du Mali. La fin des travaux a été sanctionnée par la remise des attestations de participation aux journalistes.
Yacouba COULIBALY