LA PANAFRICAINE DES FEMMES, ÉDITION 2021 « FEMMES ET FILIÈRES PORTEUSES SOUTENUES PAR LA DIASPORA »

La journée panafricaine des femmes a été fêtée au Mali à l’instar des autres pays d’Afrique. Le thème continental retenu pour cette année est « Inclusion financière des femmes, défis et opportunités ». Sur le plan national, le thème retenu au Mali est « Femmes et filières porteuses soutenues par la diaspora». Ainsi donc la diaspora malienne était à l’honneur. Ce choix se justifie par le fait que les femmes de la diaspora investissent beaucoup dans leur pays contribuant ainsi, à accroître l’économie et favoriser l’autonomisation des sœurs restées au pays..

Au Mali, les préparatifs de l’édition 2021, ont débuté depuis la mi-juin, avec les rencontres de la Commission nationale d’organisation, composée des départements des différents ministères, des organisations de femmes, de la presse et pour la première fois, une forte délégation des femmes de la Diaspora. Après les mises en commun et le consensus sur le programme global, les activés avant le jour-J ont démarré par les émissions sur différentes radios, à partir du 15 juillet et se sont terminées le 29 juillet par l’enregistrement de la Vice-présidente de l’OPF, Mme Diallo Kama Sakiliba, sur la chaîne nationale, ORTM à partir du Centre international des conférences de Bamako (CICB). D’autres enregistrements se feront probablement au mois d’août.

Toujours dans le cadre des activités programmées, la Fondation Afrique-Culture-Mémorial de Rufisque a organisé le 24 juillet, à travers le Comité national du Mali, un atelier de réflexion sur les dépenses ostentatoires lors des cérémonies sociales au CNDIFE. Le 28 juillet, au Conseil de cercle de Kati, des parcelles à usage d’habitation ont été attribuées aux veuves des militaires et paramilitaires par le donateur M. Youssouf G. Kéïta, à travers la Fédération des veuves militaires et paramilitaires du Mali (FEDAVEM) qui a trouvé un partenaire disponible pour appuyer les femmes. La journée du 31 juillet sera célébrée non seulement à Bamako, mais dans les capitales régionales.

Après le jour-J, les activités continueront avec une conférence débats sur les filières porteuses et les opportunités d’affaires et sur la décennie 2020-2030 de l’UA pour l’inclusion financière et économique des femmes ; une formation sur «Femmes et sécurité»; Campagne d’information et de sensibilisation sur le recouvrement de la Taxe de Développement régional et local (TDRL) pour un meilleur soutien aux activités des femmes et des filles; Lancement de la Campagne de Sensibilisation sur la migration irrégulière des Jeunes femmes et filles ; Journées d’information et de réflexion sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace en partage avec le G5 Sahel et la CEDEAO, entre autres.

L’OPF a vu le jour en 1962 à Dar-Es-Salam, au Tanganyika, actuelle Tanzanie. Elle est née sous le leadership des femmes d’Afrique, qui ont jugé important et indispensable de se mettre ensemble dans la solidarité, dans l’entraide, dans la collaboration afin de créer une seule organisation continentale féminine, en vue de lutter contre le colonialisme et pour l’émancipation de la femme africaine. Les pionnières ont jugé nécessaire de se mettre ensemble, car comme on le dit chez nous, un seul doigt ne soulève pas la pierre. L’organisation Panafricaine des femmes est aujourd’hui, un organe spécialisé de l’Union africaine depuis 2017.

Maïmouna TRAORÉ

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