Le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Secrétaire général Dr Boubacar Sidiki Diarra, a présidé la cérémonie d’ouverture de la célébration de l’édition 2023, de la Journée africaine des droits de l’Homme par la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel – MISAHEL.
Le mardi 31 octobre 2023, l’Hôtel Azalaï ex-Salam, a servi de cadre à la célébration de la journée africaine des droits de l’homme, en présence du Chef de mission par intérim de la MISAHEL, M. Fulgence ZENETH ; la représentante du Maire de la commune III, Mme Bagayoko Aminata Sanogo ; ainsi que plusieurs participants.
Au cours de son mot de bienvenue, la représentante du maire de la commune III, Mme Bagayoko Aminata Sanogo a affirmé que la commémoration de cette journée revient à rappeler les valeurs cardinales de la vie en société et manifester votre attachement au respect et à la sauvegarde des droits humains fondamentaux auxquels aspirent toutes les sociétés et tous les peuples du monde sans distinction de race, de religion, de zone, de sexe ou de religion.
Elle a indiqué que la promotion et la défense des droits humains sont une valeur incontournable à préserver même si dans sa forme et son fond, elles doivent s’adapter aux contextes et aux sociétés selon leurs réalités, leurs statuts et leurs aspirations.
Le Chef de Mission par intérim de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), M. Fulgence ZENETH a, pour sa part indiqué que, l’objectif de cette journée est d’accompagner les efforts du gouvernement du Mali, dans la promotion des droits de l’Homme afin de garantir la paix et la sécurité dans les pays du Sahel, gage d’un développement durable.
Selon lui, elle constitue la base du système africain des droits de l’homme, et embrasse les aspirations des peuples africains à avoir un système efficace et cohérent de protection de leurs droits et libertés qui leur soit propre.
A l’en croire, cette date offre chaque année à l’Afrique l’occasion de célébrer la Journée africaine de droits de l’homme, de réfléchir et de renouveler l’engagement solennel des dirigeants et peuples africains à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le continent. Il dira que, c’est une occasion propice de rappeler aux États le respect des engagements pris en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’Homme en Afrique. Également le lieu d’encourager les États au respect et la mise en œuvre effective des recommandations de la Commission des droits de l’Homme et des peuples.
Toutefois, il a souligné qu’il s’agit de réfléchir sur la situation complexe des droits de l’homme dans les pays du Sahel et les efforts engrangés par l’Union africaine.
Cependant il a noté que, les Droits de l’Homme constituent le fondement incontournable à la réalisation de l’idéal de l’Agenda 2063 et des objectifs de développement durable qui ne veut « laisser personne pour compte ».
Au cours de son discours d’ouverture, le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Dr Boubacar Sidiki Diarra, a rappelé que les États, parties à la Charte de Banjul, entrée en vigueur le 21 octobre 1986, dont le Mali s’engagent à éliminer toutes les formes d’exploitation économique étrangère, notamment celle qui est pratiquée par des monopoles internationaux, afin de permettre à la population de chaque pays de bénéficier pleinement des avantages provenant des ressources nationales.
Pour clore son intervention, il a estimé qu’il est du devoir de tous, de tout mettre en œuvre pour assurer la promotion et la protection des droits de l’Homme. Cela, avec récemment, la création de la direction nationale des Droits de l’Homme, une première au Mali, depuis l’indépendance ce qui, selon lui démontre la volonté de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme.
Aissetou Cissé