Après la cérémonie, notre reporter a approché certaines femmes. ELLES ONT DIT ……
Maimouna Dionkounda Dembélé, directrice du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI)
« C’est une journée qui nous permet de pouvoir évaluer les avancées en matière de droit des femmes en Afrique, mais également de pouvoir parler des perspectives et de poser de nouvelles actions pour voir comment nous pouvons parler d’autonomisation des femmes et comment nous pouvons arriver à une pleine réalisation des droits de la femme. J’ai apprécié les activités de cette journée. Elle ne sera pas la seule, il y a d’autres évènements qui sont prévus dans la semaine à venir, entre autres des émissions radiophoniques pour informer les femmes, parler de la thématique qui, cette année me semble vraiment très pertinente et est en lien avec l’inclusion financière des femmes pour voir comment lever toutes les barrières, afin qu’elles puissent entreprendre en toute sécurité des activités génératrices de revenus. »
Madame Sacko Fatim Konaté :
«C’était une belle cérémonie. Chaque jour, les femmes prennent conscience de leur rôle. Il ne faut oublier aucune femme, toutes les femmes doivent se mettre débout et aller à l’essentiel. A présent, nous demandons à toutes les femmes de serrer les ceintures, d’étudier et de suivre les traces de leurs parents. Que Dieu protège notre pays. ».
Madame Diop Binta Diallo, Fan-MR:
« Nous avons l’habitude de participer à l’organisation de la Panafricaine, c’est vraiment une bonne chose pour toutes les femmes du Mali et celles d’Afrique, parce que, nous nous battons pour un objectif et j’espère de tout cœur que nous allons atteindre cet objectif. C’est la promotion, l’émancipation et l’autonomisation de la femme. Et nous, nous allons laisser le flambeau à la jeune génération que vous êtes et nous espérons que vous allez relever le défi».
Madame Diarra Mariam Savané, chargée des questions genre du Haut conseil des Maliens de l’extérieur et membres du CNT :
« C’est une cérémonie qui se fête chaque année. Malheureusement l’année dernière avec le problème sanitaire, il n’y a pas eu de regroupement. Cette année se sont les femmes de la diaspora qui sont à l’honneur comme la thématique l’indique «Filières porteuses au Mali, soutenues par la diaspora». C’est à dire, les femmes qui sont à l’intérieur, qui sont dans la transformation agroalimentaire, doivent travailler en synergie d’actions avec celles qui sont installées à l’extérieur. Nous, à l’extérieur, nous n’avons pas de matières premières pour faire ce travail, celles à l’intérieur, ont les matières premières, lorsqu’elles font les préliminaires, elles envoient ça à l’extérieur et celles qui sont à l’extérieur font le reste et commercialisent. Donc, c’est une chaîne de valeur qui s’installe entre les femmes de l’intérieur et les femmes de l’extérieur. Nous, les femmes, nous avons toutes des ambitions et notre ambition, c’est le bien-être de nos enfants et de nos familles. Nous saluons le thème et ça nous va au droit au coeur. C’est pour cela que, nous nous sommes impliquées pour prouver que cette chaîne de valeur existe tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Elizabeth THÉRA