Avec les examens de fin d’année 2020, l’année scolaire se clôture enfin. Les élèves du DEF et les lycéens pour le BAC, laissés à leur triste sort à cause des grèves, la crise sociale et la pandémie de la Covid19, voient enfin le bout du tunnel, en passant dans le calme les examens tant attendus.
L’examen du diplôme d’étude fondamentale (DEF) s’est tenu du lundi 12 octobre 2020, au mercredi 15 octobre, dans des conditions particulièrement difficiles. D’abord, la grève des enseignants qui a fortement bouleversé l’année scolaire puis, la crise sociale et la pandémie de la Covid-19 qui a, à son tour enfoncé le clou. Les élèves ont donc eu droit à tout sauf une année normale. Une des preuves, c’est que les examens se tiennent au mois normalement prévu pour la rentrée scolaire 2020-2021 et pendant ce temps, les classes intermédiaires continuent les cours au compte de l’année scolaire 2019-2020.
La démarche de l’Etat vise simplement à sauver l’année plutôt que de sauver l’école! Sinon comment comprendre le fait d’envoyer les enfants à l’examen sans qu’ils aient le minimum dans leur cahier pour concourir ? Si certaines écoles privées ont pu un peu avancer dans le programme, les élèves des établissements publics n’ont pas eu cette chance. Malgré cette réalité, ce sont en tout 239 456 candidats. A Taoudénit, il n’y a pas eu de candidats et selon l’Unicef, se sont 1100 écoles qui ont été fermées à cause de l’insécurité dans le centre du pays pour la plupart.
Pour le Baccalauréat qui débute aujourd’hui, se sont 139 334 candidats dont 2’498 candidats pour le BAC technique près de 14 000 surveillant sont déployés pour la bonne marche dans les 312 centres.
MADOS