La Sensibilisation de masse à travers une caravane des organisations de défense des droits des femmes et des filles, s’est déroulée le lundi 16 décembre 2019, à Bamako. La caravane est partie de la faculté des sciences économiques pour finir à l’Assemblée nationale du Mali.
Dans le cadre des 16 jours d’activismes, le gouvernement du Mali en partenariat avec l’Union Européenne et le système des Nations Unies et dans l’Initiative Spotlight, ont organisé une caravane de sensibilisation afin d’éliminer les violences faites aux femmes et aux filles. L’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies s’engagent aux côtés du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, dans une nouvelle initiative mondiale pluriannuelle visant à éliminer toute les formes de violences à l’égard des femmes et des filles.
Cette caravane a été l’occasion pour les organisateurs de faire un plaidoyer au niveau des autorités, des institutions de la République et aussi pour adresser un message aux élus de la Nation. Les messages adressés aux élus étaient d’ordre législatif et d’accord international. Les messages concernaient les articles 1er, 2e, 3e et 116 de la Constitution du Mali. L’article 1er de la Constitution du Mali, stipule que « La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à l’intégrité de sa personne ». L’article 2 dit que « Tous les maliens naissent et demeurent libres et égaux en droit et en devoirs. Toute discrimination fondé sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion, et l’opinion politique, est prohibée ». Le 3e article stipule que « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitement inhumains, cruel, dégradants, ou humiliants. Tout individu, tout agent de l’Etat qui se rendrait coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi ». Le message portait aussi sur la relecture du Code de la personne et de la famille ainsi que l’adoption d’une loi contre les violences basée sur le genre qui doivent figurer dans l’agenda à court terme des élus.
Monsieur A. René : Conseillé en genre auprès du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’appui au gouvernement du Mali à lutter contre les violences faites aux femmes. C’est une initiative pluriannuelle sur quatre ans, appuyée par l’Union Européenne et mise en œuvre par cinq agences du système des Nations Unies. Donc l’initiative vise à renforcer les institutions à voir les lois sensibles aux genres capables de réprimer les violences faites aux femmes, elle vise aussi à informer et à sensibiliser la population à prévenir et à lutter contre les violences faites aux femmes. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation de masse, qui vise à faire le plaidoyer auprès de l’Assemblée nationale au fait de produire des lois, des lois sur le genre, qui visent à protéger les femmes et les filles au Mali et à lutter contre les pratiques néfastes et toute sorte de discriminations faites aux femmes.
Mamadou Gagny TRAORE