Le Cadre de Concertation des Femmes des Partis Politiques (CCFP) a organisé du 27 au 28 mars 2019, deux journées d’échanges et de concertations sur les reformes (constitution-loi électorale). Une activité présidée par Mme la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, en partenariat avec la MINUSMA. Plus de 50 femmes des partis politiques ont fait le déplacement au Centre National de Documentation et d’Information sur la Femme et l’Enfant de Bamako .
Au Mali, les défis liés à la promotion du genre ont conduit en 2003, à la création du Cadre de concertation des femmes des partis politiques au-delà de leurs appartenances en vue d’une large participation de ces pionnières dans l’arène politique. Mme Maïga Oumou Dembélé, porte parole du CCFP dans ses propos a affirmé que « Le cadre de concertation des femmes des partis politiques ne peut resté en marge de cette dynamique de reconstruction nationale, au regard du rôle important des femmes dans tous les processus de renforcement de la cohésion sociale et de la stabilité nationale ». A t-elle dit avant d’expliquer que le CCFP est un espace de concertation et d’orientation dans le but de promouvoir, de défendre les droits et intérêts des femmes œuvrant au sein de tous les partis politiques au Mali.
« Ce faisant, nous ne pouvons que nous inscrire dans la dynamique de la paix qui est une expression du vivre ensemble, mais aussi à traduire en action. Cet atelier nécessite la transformation de pratiques institutionnelles mais aussi, la transformation des comportements individuels. Nous allons jouer pleinement notre rôle enfin, que sortent des recommandations pertinentes ».
Le représentant de la ministre, Monsieur Moussa Guindo a souligné que « la cérémonie de ce matin, témoigne de l’engagement des femmes du Cadre dans un processus de révision constitutionnelle, ces femmes méritent d’être encouragées car cette organisation est une actrice importante pour les échanges et intérêts de la Nation. Je ne doute pas de son champ d’action définie par son axe d’intervention qui lui permettra de mener une réflexion de qualité pour contribuer à ce processus de révision».
Quant à la représentante de la MINUSMA, Mme Marie Louise Tani, elle a remercié les participantes pour l’initiative et rassuré les femmes de l’accompagnement de la mission onusienne pour ce genre d’initiative. Étant donné que les femmes représentent plus de 50% de la population, nous devrons sentir l’impact des femmes dans tous les secteurs de développement du Mali».
Mady Tounkara