L’hôtel Maëva a servi de cadre ce 26 septembre 2024, à un atelier de formation organisé par le du Réseau national des jeunes filles et femmes rurales du Mali à l’intention de ses membres. Cette activité a pu se tenir grâce au financement et à l’accompagnement du projet LUCEG ( le projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres au Mali). La journée était présidée par la Directrice exécutive Salimata Konaté, sous le thème : le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, face aux pratiques corruptives et discriminatoires.
Le Renajfferm fidèle à ses engagements, met à la disposition des communautés un appui en renforcement des capacités pour une meilleure orientation des femmes et des filles vers les activités génératrices de revenus AGR .
Pour la Directrice exécutive Salimata Konaté en ces jours, la corruption occupe une place importante dans notre société, jusqu’au point où c’est devenue une habitude. Il est temps de se réveiller et de prendre les choses en main. Chacun doit s’y mettre en prenant des engagements personnels et collectifs, a précisé Salimata Konaté
La corruption a divers formes dans divers domaines publics et privés mais, les meilleurs brilleront toujours par ce qu’ils accepteront toujours de dire « la corruption ne passera pas par moi », a -t-elle déclaré.
Ce chemin est encore long, donc nous devrions préserver notre dynamisme. C’est pourquoi, le projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité de genres au Mali ( LUCEG), dans la mise en œuvre de l’accompagnement des OCS partenaires, opte pour l’utilisation des outils de sensibilisation et de plaidoyer en lien avec l’égalité des genres et l’équité. Et aussi, la réalisation de la campagne d’information et de sensibilisation pour les mesures de prévention et de lutte contre la corruption sexuelle et autres formes de VGB, dans les secteurs de l’éducation, de la justice et de l’administration publique, c’est pour cela, il a initié cet atelier d’échanges sur le renforcement du pouvoir des femmes et filles face aux pratiques corruptives et discriminatoires, en collaboration avec le Renajfferm, a noté la directrice
Pour Salimata Konaté et ses membres, « le fruit le plus agréable et le plus utile au monde est là reconnaissance, c’est pour moi et l’ensemble des membres du Renajfferm de remercier le projet LUCEG et tout le personnel pour cette marque de confiance à notre réseau. »
La forte recommandation de la journée pour les membres de Renajfferm était de pérenniser ce genre de rencontre qui a été un appui très utile pour leur renforcement de capacités. Ainsi, ils ont pris l’engagement d’être des acteurs de lutte contre la corruption et la discrimination partout où ils sont, pour une société juste et équitable.
Mady TOUNKARA