LA FONDATION FEMMES D’AFRIQUE ET CULTURE MÉMORIAL DE RUFISQUE ( FAC-MR) CÉLÈBRE LA PANAFRICAINE DES FEMMES EN RENDANT HOMMAGE AUX ÉDUCATRICES DE TOUS LES TEMPS

Comme à l’accoutumée, la Fondation Femmes d’Afrique et Culture Mémorial de Rufisque a Célébré la journée panafricaine des femmes, édition 2024, par une conférence débat, ce  29 juillet au CNDIFE. La journée était présidée par le ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga. Le thème choisi était « Des institutrices d’hier, aux enseignantes d’aujourd’hui, contribution de la FAC-MR aux enseignements fondamental et secondaire ». Un thème en lien avec celui  national, à savoir « Des institutrices d’hier, aux enseignantes d’aujourd’hui :Les femmes à l’avant-garde de la refondation à travers l’éducation  ». Des institutrices de 3ème âges et des enseignantes ont pris part à ladite conférence aux côtés de la Directrice Exécutive de la FAC-MR, Mme Diallo Daoulé Ba et son équipe.

      

Pour la Directrice exécutive, Mme Diallo Daoule Ba « C’est toujours une joie, pour moi, l’institutrice sortie d’une école fédérale, école normale de Rufisque, de participer à la célébration de la panafricaine des femmes et de vous dire merci pour avoir accepté de la célébrer avec la Fondation Femmes d’Afrique et culture Mémorial de Rufisque ». Cette année, a-t-elle continué « c’est une double joie, car le thème choisi se réfère aux institutrices, enseignantes. Nous les institutrices, qui avons créé la FAC-MR, avaient beaucoup de pédagogie et de professionnalisme et nous avons transmis ces connaissances à plusieurs générations d’enfants maliens, dont beaucoup ont occupé de hautes responsabilités au sein de la fonction publique internationale».

Pour elle, l’éducation nationale, secteur primordial et essentiel a été l’objet de plusieurs réformes au cours des décennies passées et, nous les institutrices avons donné, depuis la réforme de 1962 , notre avis et des fois nos inquiétudes sur certaines d’entre elles. « Actuellement, force est de constater que l’état de ce secteur, oh combien important, n’est pas bon, a décrié Mme Diallo. C’est ainsi que Mme Diallo Daoule a rappelé que nous les institutrices soudanaises, membres de la FAC-MR , nous étions les meilleures de la sous-région et nous souhaitons que les générations issues de la nouvelle école malienne, puissent  également le dire », a souhaité Mme Daoule.

Quant à Mme le ministre de la Promotion de Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, «C’est toujours un plaisir d’être aux côtés de la FAC-MR, celui de ce matin s’inscrivant dans le cadre de la journée panafricaine de la femme, nous réjouit pleinement, puisque, nous donne l’occasion de rappeler les grandes luttes héroïques auxquelles les femmes africaines ont pris part. Les héroïnes de l’indépendance, qui ont tout donné pour que ce jour soit, de situer le combat des femmes maliennes et africaines en général, dans la promotion des droits les plus singulières dans le domaine de l’éducation et aussi de dégager les perspectives ».

Le Ministère à travers moi, remercie les organisateurs de cette conférence, qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le département dans la célébration de cette journée, à travers cette traditionnelle conférence. s’est exprimée Mme Coulibaly. Pour elle, Le thème ne nous étonne guère, puisque que, l’éducation a été une préoccupation fondamentale pour cette fondation, a dit le ministre Coulibaly Mariam Maïga.

Il faut dire ici, que nous sommes de trois époques : le passé, le présent et le futur. Je pense que chacune de ces trois époques peut témoigner du rôle crucial de la femme dans l’éducation de l’enfant. Les femmes d’avant et post indépendance, ont beaucoup fait pour l’éducation de nos enfants. Soyez en remercié, a- t-elle évoqué le ministre Maïga.

« Nous sommes les enseignantes d’aujourd’hui, parce que je me trouve pleinement dans le thème, je pense que vous êtes une source d’inspiration pour nous. Nous avons conscience du devoir que nous avons aujourd’hui, pour aider nos enfants à étudier, à se former, à devenir des responsables de demain, » a précisé la cheffe du département ministériel.

Mme le ministre a expliqué le choix du thème « Nous avons choisi ce thème parce que, nous avons pensé que ça peut nous aider à l’avenir. Nous sommes dans la refondation, nous ne pouvons travailler sans avoir un regard rétrospective, sans nous interroger, sans faire des recommandations pertinentes qui peuvent nous aider à construire le système éducatif au Mali. »

Pour rappel, les initiatrices de la FAC-MR étaient pour la plupart des institutrices et regroupe encore des enseignantes, qui ont contribué à l’éducation des enfants du continent, ont participé aux combats pour l’indépendance, la libération totale de l’Afrique du joug colonial, la promotion des droits des femmes africaines. C’est ce qui a été confirmé par Mme Coulibaly Mariam Maïga, en disant que « Les institutrices de la période de l’indépendance ont participé à la mise en place au Soudan et au Mali, de systèmes performants d’éducation et de formation. Elles ont fait fi des différences de langues, de coutumes, et de traditions pour constater qu’elles sont toutes dans le même bateau et qu’elles doivent agir ensemble ».

Le modérateur de cette conférence était le professeur Doulaye Konaté et comme conférenciers : Mme Madina Tall Diallo, enseignante et M. Macky Samaké enseignant. Les éminents conférenciers ont débattus sur les thèmes suivants. « Enseignement primaire, fondamental et secondaire au Soudan/ Mali » et « La contribution de la FAC-MR, aux enseignements fondamental et secondaire ».

 Mady TOUNKARA

 

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