Les parlementaires issus du Comité interparlementaire de l’UEMOA (CIP) en conclave du 6 au 10 mai 2024, à l’hôtel de l’Amitié, pour leur 35e session extraordinaire. Au cours des échanges, les parlementaires ont débattu trois thématiques, portant sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable dans l’UEMOA : États des lieux et défis ; Les perspectives macroéconomiques de l’UEMOA : Risques et recommandations politiques et économiques, ainsi que l’analyse des déterminants de l’inflation dans la zone UEMOA.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par la 5em vice-présidente du CNT, Mme Racky Talla non moins, représentante du Colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition. Elle avait à ses côtés, le président par intérim du CIP, Pr Abdoulaye Soma, son vice-président, Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmed, le représentant résident de l’UEMOA, Mamadou Barro, le Secrétaire général permanant du comité, Seydou Issaka et de plusieurs autres parlementaires.
En effet, Mme Racky Talla rappellera que le CIP depuis sa création s’est toujours érigée comme un acteur important du processus d’intégration sous-régionale ajoutant que la tenue de cette 35e édition vient à point nommé, celle-ci permettrait aux parlementaires de décortiquer selon elle, avec les experts de la commission du CIP, des thématiques déclinées en vue de contribuer à l’amélioration et au renforcement des politiques économiques dans l’espace UEMOA.
Pour la représentante du président du Conseil national de transition (CNT), « la présence massive des parlementaires traduit l’attachement des uns et des autres à l’importance du rôle des parlementaires dans la construction d’une communauté sous-régionale, démocratique, intégrée et prospère ». Par ailleurs, le président du Comité interparlementaire, le Pr Abdoulaye Soma, indiquera que « les conclusions du Conseil des ministres de l’UEMOA tenues le 28 mars 2024, nous renouvellent une dynamique de l’activité économique qui s’est poursuivie tout au long de l’année écoulée et ce, malgré la conjoncture internationale peu favorable ».
C’est dire, qu’au sein de notre espace, explique Mr Soma, les économies sont restées résilientes, nonobstant la dégradation de la conjoncture internationale et la fragilité de la situation sociopolitique et sécuritaire dans certains Etats membres. Aussi, le président par intérim du CIP dira qu’il serait anodin de perdre de vue, « les pressions inflationnistes qui se sont exacerbées, en lien avec la hausse du coût de l’énergie, ainsi que le renchérissement des produits alimentaires locaux et importés que vivent présentement nos populations dans l’espace communautaire ».
Enfin, il estime que les efforts des Etats membres pour lutter contre la vie chère, doivent être renforcés, afin d’améliorer le bien-être de nos populations, avant de laisser entendre que les parlementaires devraient servir des recommandations et suggestions, afin de contribuer à l’amélioration de la situation économique de nos Etats.
Yacouba COULIBALY