La Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali (CNDH-Mali) en partenariat avec le (Fonds d’Appui au Changement (FAMOC) a organisé deux jours de formation sur le renforcement des capacités des journalistes et hommes de médias en droit de l’homme. C’était du 6 au 7 septembre 2023, à l’école du Maintien de la Paix Aliou Blondin Gueye. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Chef d’équipe du FAMOC, Fréderic Kaboré. Plus d’une vingtaine de journalistes ont pris part en cette formation.
Dans son discours, le président du FAMOC, Fréderic Kaboré, s’est dit très heureux de prendre part à cette cérémonie, «nous sommes le partenaire privilégié de la CNDH. Si on veut promouvoir les droits humains, il faut travailler avec la CNDH, dans la réalisation de l’objectif premier, qui est de promouvoir une société malienne plus pacifique, résilience et respectueuse des droits humains. Le FAMOC vise à appuyer une synergie d’organisations monitrices de changement en matière de promotion des droits humains, des médias de paix de recherche participative et du leadership pour qu’ils participent de manière constructive à la réconciliation et au relèvement démocratique du Mali « a-t-il souligné.
Pour Thierno Hady Thiam, commissaire à la CNDH, il a affirmé qu’au nombre de ses missions de protection et de promotion des droits de l’homme, ainsi que la prévention de tortures, elle reçoit des plaintes, diligente les enquêtes et investigations sur les cas de violations des droits de l’homme, aide et assiste judiciairement les victimes, effectue des visites régulières ou inopinées au niveau des établissements pénitentiaires et salles de garde à vue.
Le défi est permanent, les journalistes et hommes des médias doivent être bien outillés pour ne pas tomber dans le piège de la diffamation, de l’atteinte aux droits de l’homme, et notamment l’atteinte à la présomption d’innocence, a signalé le commissaire.
A noter que les échanges ont porté sur les thématiques qui sont entre autres l’introduction aux droits de l’homme, les droits de l’homme des personnes privées de liberté et le principe de la présomption d’innocence, les mécanismes de recours en cas de violation des droits de l’homme, l’éthique et la déontologie du journaliste respectueux des droits de l’homme .
Mady TOUNKARA