Du 27 au 30 mars s’est tenue au CICB de Bamako, un atelier de formation d’une trentaine de journalistes sur la 5RGPH. L’ouverture était présidée par le Dr Arouna Sougane, Directeur de l’INSTAT Mali, dont l’organisation, l’Institut National des Statistiques est l’initiatrice, en partenariat avec PARIS 21, et l’UNFPA.
Pour le représentant de la Maison de la presse Daouda Konaté, « Cette formation vient à point nommé, car elle va permettre de renforcer les capacités des journalistes en termes d’utilisation et d’interprétation des données au Mali. J’exhorte les apprenants à participer activement aux différents travaux de l’atelier pour une meilleure utilisation des données de 5RGPH ».
Le Directeur Exécutif Monsieur Johannes Jutting de PARIS 21, dans son intervention en vidéo conférence, a affirmé que PARIS 21 existe depuis 20 années, en partenariat avec certains pays, aide un peu partout dans le monde, à la production et à l’utilisation de données statistiques pour améliore la vie des citoyens. Mettre la statistique au fond des politiques, décisions de gouvernance, telles que les politiques démographique, économique et sociale, a précisé Monsieur Jutting.
Depuis quelques années, on a mis plus d’accent sur la communication, de l’utilisation de toutes les données qu’on a produit. Mais aussi, pour la mobilisation des ressources, a-t-il noté. Ainsi, il a conclu que « PARIS 21 remercie le gouvernement du Mali, pour avoir bien mené le 5RGPH. Ceci permet de mieux comprendre les données de l’ODD produites qui est lié au recensement ».
Quant à Monsieur le Représentant de L’UNFPA Yves Sasserath, il a affirmé que « Pour prendre de bonnes décisions, panifier, concevoir, évaluer, suivre, informer sur les politiques publiques de développement de l’investissement, pour garantir une bonne gouvernance démographique, économique, sociale et politique, mais aussi, pour lutter contre une information toxique, il faut faire recours à la statistique ». Il a précisé qu’il faut qu’il ait une culture de la statistique dans un pays. « C’est important de rappeler que ce recensement est historique pour le Mali dans le sens que, c’est la première fois qu’on utilise la technologie moderne. Le recensement rend les invisibles, visibles. On peut cibler les populations qui sont dans des zones les plus éloignés, a-t-dit.
Enfin, le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique, M Arouna Sougane., pense que la dynamique lancée à travers cette formation, est de faire en sorte que la relation médias et INSTAT partenariat soit pérennisée. « Le Mali fait partie aujourd’hui, des premiers pays, qui réalisent un recensement numérique de bout en bout depuis la cartographie. Et le Mali a suivi toutes les phases du recensement de la cartographie jusqu’à l’analyse des données. Et le Mali a réalisé un recensement qui répond à toutes les normes internationales », a-t-il précisé
Mady TOUNKARA