Le 21 janvier 2023, au cours d’une Assemblée Générale à la Bibliothèque nationale, le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées, avaient décidé de fermer leurs établissements à partir du 1er février, s’il n’a y a pas de compromis avec les autorités. Une autre Assemblée Générale tenue au même endroit, le samedi dernier, a fait le point. Nous avons rencontré la présidente des promotrices d’école privées, Mme Camara Nana Koné qui a participé à la rencontre avec M. le Ministre de l’Économies et des Finances Alousséni Sanou.
Tout d’abord, un compte rendu de l’Assemblée Générale du 21 janvier, a été fait le 31 du mois, pour le Collectif des promoteurs d’écoles privées de Kati à la Mairie de la ville. L’Assemblée suivante était programmée pour le 4 février, mais entre les deux, le groupement a été reçu par M. le Ministre de l’Économie et des Finances.
Pour Mme Camara Nana Koné, Présidente de l’Association des promotrices d’école privées du Mali (APEPM) et promotrice du Complexe scolaire Alou Koné, dont l’association est membre du groupement, « Le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni Sanou nous a reçu en compagnie des responsables de ses services techniques ( le Directeur National du Budget ; le Directeur National du Contrôle financier ; deux conseillers ; un représentant du Trésor .).
Au cours de la réunion, il a instruit à ses services techniques de débloquer nos situations de 2021-2022 et a donné l’ordre de mettre en place la Commission du cadre de concertation afin de débattre les problèmes des écoles privées du Mali. Le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alouséni Sanou a même donné son numéro de téléphone au cas où on aurait besoin de lui » a expliqué la présidente.
Selon elle, le Ministre a dit que sa porte est grandement ouverte au groupement des promoteurs-trices.
« Nous remercions beaucoup Monsieur le ministre pour l’accueil. Il a joué à l’apaisement, nous attendons l’exécution des ordres pour nous réjouir. Nous sommes sortis -es soulagés-ées du Ministère de l’Économie et des Finances, en attendant le 15 février 2023, délai donné par le Ministre. Vraiment, nous remercions les autorités de la Transition.
Le cadre de concertation est un acquis important pour le futur de l’école privée malienne. En tout cas, nous demandons au bon Dieu, de nous donner non seulement une année scolaire apaisée, mais aussi, une école malienne apaisée et performante ! Que le Dieu sauve notre patrie Maliba. Amina » a -t-elle conclu.
Maïmouna TRAORÉ