C’est aujourd’hui, 13 juillet que c’est ouvert un atelier de trois (3) jours, organisé par l’Association Femmes et Droits Humains à Kati. L’atelier porte entre autres sur la loi N° 2015-052, son décret d’application, l’avant projet de loi sur les violences basées sur le genre, politiques et instruments juridiques de protection des droits des femmes.
L’Association femmes et Droits Humains organise du 13 au 15 juillet, au Centre de Formation des Collectivités Territoriales (CFCT), un atelier d’information sur la loi n° 2015-52 du 18 décembre instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives et son décret d’application. L’atelier est financé par la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED).). Les participantes au nombre de trente cinq (35), viennent de Kayes, Koulikoro, Ségou. et la commune rurale de Kati Elles se pencheront sur l’application de loi sur le genre, l’avant projet de loi sur les violences basées sur le genre, les lois, politiques et instruments juridiques de protection des droits des femmes et les mécanismes d’application et de promotion.
Après le mot de bienvenue de Mme Diarra Djingarey Maïga présidente de l’Association Femmes et Droits Humains (FDH) et le discours de Mr Boué Diallo, Maire adjoint de la commune rurale de Kati, Aïchata Ouédrago, facilitatrice du programme a expliqué que cet atelier servira à valoriser les élues dans les instances de prise de décisions. L’atelier cible essentiellement, les femmes élues communales de la première cohorte de l’application de la loi N° 2015−052 du 18 décembre 2015, les jeunes femmes actives en politique, les femmes députés et enfin les activistes et les femmes défenseurs des droits humains.
Pour la présidente Mme Diarra Djingarey Maïga, l’objectif global de l’atelier est de « Contribuer au renforcement des capacités d’analyse, d’actions et de négociation/plaidoyer des femmes élues communales et la construction d’alliance pour des politiques, des lois et les pratiques sensibles au genre au niveau local et national.».
L’Association Femmes et droits Humains (FDH), espère qu’après cette formation, les femmes élues pourront suivre la mise en œuvre de la loi pendant les élections législatives et lors des différentes nominations. Et qu’elles puissent agir pour des prises de décisions inclusives et transformationnelles des services sociaux de base pour les communautés et pour l’adoption de la loi sur les violences basées sur le genre au Mali qui tarde à voir le jour, faute de support.
Mamadou Gagny TRAORE