BEBE DU JOUR DE L’AN: PLUS DE DEUX MILLE HUIT CENTS ENFANTS SONT NES AU MALI, LE 1ER JANVIER 2020

L’UNICEF appelle les dirigeants mondiaux et les nations à investir dans la formation et l’équipement des agents de santé afin de garantir la survie de chaque nouveau-né.

La fille de Mariam Haidara, née à Ségou à 01h20 le 1er janvier 2020, est devenue un des premiers bébés nés au Mali en 2020. © UNICEF Mali/Keita/2020

NEW YORK/DAKAR/Bamako, 2 janvier 2020 – D’après les estimations, Deux mille huit cent trois (2803) bébés sont nés au Mali le 1er janvier, a indiqué l’UNICEF. Les bébés maliens représenteront ainsi près d’un pour cent (1%) des Trente neuf mille deux cent soixante quatre vingt dix douze mille huit (392 078) naissances estimées pour le jour de l’An dans le monde.

« Le début d’une nouvelle année, d’autant plus quand celle-ci amorce une nouvelle décennie, nous donne l’occasion de réfléchir aux espoirs et aux aspirations que nous avons pour notre avenir, mais aussi pour celui des générations futures », a déclaré Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF.

Chaque année en janvier, l’UNICEF célèbre les bébés nés le premier de l’An, un jour considéré de bon augure dans le monde entier. En accouchant à 01h20 le 1er janvier à Ségou, Mariam Haidara, 23 ans, a donné naissance à un des premiers bébés nés au Mali lors de la nouvelle décennie. « Je suis si heureuse que les mots me manquent pour exprimer ma joie, » dit-elle. « Je suis très contente des soins que j’ai reçus au CsRef. La sage-femme s’est bien occupée de moi. »

Cependant, des millions de nouveau-nés à travers le monde ne voient pas le jour sous cette bonne étoile. Au Mali, 1 nouveau-né sur 30 ne survit pas à son premier mois de vie. Parmi les causes de mortalité néonatale figurent la prématurité, l’asphyxie, et les infections néonatales. L’observation d’au moins quatre consultations prénatales pendant la grossesse, les accouchements assistés par un personnel qualifié et l’accès à des soins de qualité peuvent éviter beaucoup de ces décès.

« La vaste majorité de ces nouveau-nés décèdent de causes parfaitement évitables, » affirme Lucia Elmi, Représentante de l’UNICEF au Mali. « Il devient critique d’améliorer la qualité des soins dispensés dans les centres de santé en s’assurant que les centres de santé sont bien équipés et que le personnel sanitaire maîtrise les gestes qui sauvent la vie des nouveau-nés. »

Au cours des trois dernières décennies, le monde a réalisé des progrès considérables en matière de survie infantile, faisant baisser de plus de moitié le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Mais les progrès sont plus lents pour les nouveau-nés.

Dans le cadre de sa campagne « Pour chaque enfant, une chance de vivre », l’UNICEF appelle à des investissements immédiats dans la formation et l’équipement des agents de santé y compris au niveau communautaire afin que chaque mère et chaque nouveau-né soient pris en charge par des mains expertes qui soient en mesure de prévenir et de traiter les complications avant, pendant et après la naissance.

« Un trop grand nombre de mères et de nouveau-nés n’ont pas la chance de bénéficier des soins de sages-femmes ou d’infirmières formées et équipées, ce qui mène à des situations dramatiques » a ajouté Henrietta Fore. « Des millions de bébés pourraient survivre à leur premier jour de vie et grandir au cours de cette décennie et bien au-delà si chacun d’entre eux naissait entre des mains expertes. ».

Source :UNICEF

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *