A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles et le début des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre au Mali, la Ministère de de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille a donné des chiffres très alarmants sur les cas de violences à l’égard des femmes dans notre pays.
Le 25 novembre 2019, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, et du début des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, Mme DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE, Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF), a dit que 85 % des femmes sont victimes de violences basées sur le genre (VBG) au Mali. Ces violences sont constituées de 20 % d’agressions sexuelles, 17 % de viols, 24 % de violences physiques et 10 % de mariage forcés. A noter que cette situation s’est aggravée ces dernières années, avec la série de crimes passionnels qui a ébranlé le pays, dont les victimes sont de jeunes femmes dans la plupart des cas. Pour Mme la ministre, «La mutualisation des efforts de l’Etat et de ses partenaires ont permis de prendre en charge 2 767 personnes survivantes de ces violences».
Durant ces 16 jours d’activisme, les femmes vont mener des activités d’information, de sensibilisation et de mobilisation pour la prévention desdites violences.
Dans notre pays aujourd’hui, les violences contre les femmes et les filles ont pris une telle ampleur que lq peur gagne les parents de filles à marier. L’on se pose la question sur le sort qu’attend
Moussa Bolly