JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME: Les femmes de Djidiéni et ses environs célèbrent le 8 mars

 A l’occasion de la Journée Internationale de Femme, le Lieutenant Fousseyni Diawara (trésorier à la Direction générale de la gendarmerie nationale) a organisé une cérémonie de deux jours à l’honneur des femmes de Djidiéni et ses environs. Les deux jours de cérémonie se sont déroulés les 10 et 11 mars 2018.

 Les femmes de la commune rurale de Didiéni (région de Koulikoro), à l’instar des autres femmes du monde, célèbrent chaque année le 8 mars, la Journée internationale qui leur est dédiée.

Cette année, le Lieutenant Fousseyni Diawara (trésorier à la Direction générale de la gendarmerie nationale) leur a offert deux jours inoubliables de fête. La première soirée, le samedi 10 mars 2018, a été animée par le balafonniste Mamadou Dembélé dit Dabara et sa troupe. C’était en présence de plusieurs personnalités.

Le second jour, Dimanche 11 mars 2018, la cérémonie a été marquée par plusieurs discours. Le sous-préfet de l’arrondissement de Djidiéni, Boubacar Traoré, a profité de l’occasion pour souhaiter «la construction d’une bonne route sur l’axe Bamako-Didiéni».

«Pour que la paix et la sécurité règnent dans notre pays, il faut qu’on se donne la main. Aimons-nous, les uns-les autres. Pensons aux intérêts communs, et non particuliers. C’est en se donnant la main et en laissant nos différends de coté qu’on pourrait avancer», a dit le Lieutenant Fousseyni Diawara, l’initiateur de ladite cérémonie commémorative de la Journée internationale de la Femme à Didiéni.

La «scolarisation des jeunes filles» ainsi que «l’hygiène et l’assainissement dans nos familles et nos villages», étaient les deux thèmes autour desquels ces femmes rurales ont célébré le 8 Mars 2018.

«En choisissant ces deux thèmes, nous voulons informer et sensibiliser nos maris, nos frères, nos sœurs et les décideurs ici présents des dangers qui freinent le développement harmonieux de notre commune, particulièrement de nos familles», a déclaré Mme Diarra Wassa Traoré présidente de la cellule locale de Coordination des associations et ONG féminines (CAFO) de Djidiéni.

A ses dires, beaucoup de choses ont été faites par l’État et les ONG pour l’émancipation, l’équipement et l’amélioration du cadre de santé des femmes rurales. Cependant, a-t-elle rappelé, de «nombreux défis restent encore à relever. Et cela passera forcement par une prise de conscience collective. Une critique et autocritique pour un changement de comportement».

Des sketches sur la scolarisation des jeunes filles et sur l’hygiène et l’assainissement ont été aussi présentés afin de sensibiliser les uns et les autres sur ces problématiques.

La fête a été rehaussée par la présence de certains Partenaires techniques et financiers (PTF), des responsables et des élus locaux. Il s’agit, entre autres, des ONG comme Word vision et Sahel 21, du Sous-préfet de Djidiéni, du maire de la commune rurale de Djidiéni, de la promotrice du restaurant et Salon dénommé «Rien que la paix» qui a décoré le lieu de la fête.

Et Mamadou Dembélé dit Dabara était encore au rendez-vous pour l’animation de cette seconde journée des festivités. Le Lieutenant Fousseyni Diawara a donné une enveloppe d’un million de francs Cfa au balafonniste Dabara. Ensuite un «Kotèba» (sketch) a été présenté au public. Il a été suivi de danses traditionnelles du terroir.

La population de la commune rurale de Djidiéni et environnant est sortie massivement et La journée a été clôturée par un match de football entre les femmes de Djidiéni et ses environs.

 

Koro Diabaté

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