Jeunesse et Sécurité nationale : La plate-forme ANW

Le 27 avril 2019, à la Maison de la Femme et de l’Enfant de Dar Salam, s’est tenue une conférence débat autour du rôle de la jeunesse face aux défis actuels du pays (Paix et Sécurité) organisée par la plate-forme ANW.

Ils étaient au nombre de trois (3) panélistes dont Mohamed Sory Diakité, Chargé de communication adjoint du comité exécutif du Conseil National de la Jeunesse du MALI (CNJ), Abdoulaye Tamboura, Lieutenant sapeur pompier et chef de bureau de la commune III du District de Bamako dans le secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres et Abdoul Kassim Fomba, Coordinateur National de l’organisation Think-Peace.

Selon Mohamed Sory Diakité, le chargé de la communication adjoint du comité exécutif du CNJ Mali, «Concernant le rôle de la jeunesse dans la paix et la sécurité au Mali, c’est juste que chacun s’investisse dans cette quête de la paix et de la sécurité, c’est très important, car il ne peut y avoir de développement dans une nation sans la paix et la sécurité. Il est nécessaire que les jeunes s’y investissent afin que nous puisons atteindre nos objectifs».

Pour le Lieutenant sapeur pompier Abdoulaye Tamboura, chef de bureau de la commune III du District de Bamako dans le Secrétariat Permanent de lutte contre la Prolifération des Armes légères et de petits calibres,«il faut sensibiliser les civils pour lutter contre la circulation des armes entre les mains des civils, nous sommes là, pour sensibiliser les civils de laisser cette pratique. Pour avoir une arme il y’a des procédures à suivre, c’est-à-dire, avoir une autorisation, être en mesure de porter une arme. Les personnes qui ont des armes non autorisées seront sanctionnées, y’a des lois qui sont en train d’être mises en place pour cela. Quand on te prend une arme en main et sans autorisation, tu as au moins dix ans de prison à faire.

Abdoul kassim Fomba, Coordinateur nationale de l’organisation Think-Peace a, quant à lui, dit que Think-Peace mène des activités dans différentes localités au Mali, notamment au Nord, au Centre et dans le reste du pays. « Nous avons 102 communes d’interventions et dans ces 102 communes, on a installé des groupements qu’on appelle des comités d’engagement et ces comités sont là pour apporter une réponse positive citoyenne au niveau de leur propre communauté. L’approche que nous nous avons proposé est une approche locale, c’est-à-dire que nous poussons les jeunes au niveau local à intervenir dans leur propre sécurité ». Il a ajouté que beaucoup de jeunes commettent aussi des actes de violence. Alors, pour lui « on se dit que les jeunes sont non seulement les acteurs de violence mais, ils sont également la solution pour pouvoir régler cela. Aujourd’hui c’est toujours dans la phase de sensibilisation pour appeler les différents jeunes à s’unir et à venir sur les questions de sécurité et à s’investir pour cela ».

Mamadou Kouyaté, président de la plate-forme ANW «c’est un regroupement de plusieurs associations, les jeunes leaders de la société civil qui sont engagés dans le sens du développement du Mali, son objectif est de contribuer à la réponse aux questions de bonne gouvernance de lutte contre la corruption, mais aussi, nous avons comme vision d’avoir plus de jeunes et de femmes dans les instances de prises de décision au Mali. En tant que citoyens en tant que jeunes nous nous devons de participer au développement de ce pays, d’où vient la thématique «jeunesse et sécurité ». Comme solution nous allons continuer la sensibilisation, inciter les jeunes à s’intéresser aux actions gouvernementales, mais aussi, qu’ils s’impliquent dans les processus de la paix et la sécurité au Mali ».

La conférence a pris fin par des questions réponses et suggestions.

Ramata DIAKITE, Stagiaire

 

 

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