FIN DE LA VISITE AU MALI DE Mme CHARLOTTE PETRI GORNITZKA, DIRECTRICE EXECUTIVE ADJOINTE DE L’UNICEF

Au terme d’une visite de quatre (4 )jours, ce 21 août 2019,  le siège de l’Unicef a servi de cadre à la conférence de presse de clôture de la mission de haut niveau sur la protection et l’éducation des enfants au Mali. Présidée par la Directrice exécutive de l’UNICEF, Mme Charlotte Petri Gornitzka, avec à ses cotés Muzoon Almellehan, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF et la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance au Mali, Mme Lucia Elmi. Toutes avaient un seul cri de cœur, investir dans l’enfance, particulièrement dans l’éducation et la protection des enfants véritablement atteints par la crise.

Présidium à la conférence

L’objet de la conférence était de faire le bilan de leur mission de quatre (04) jours au Mali, sur plusieurs sites de mise en œuvre de programmes de coopération entre le gouvernement du Mali, l’UNICEF et ses partenaires à Mopti et à Bamako. Avec 920 écoles fermées dans le centre et le Nord du pays à cause de l’insécurité, Mme Gornitzka a rappelé la nécessite d’investir dans l’éducation pour les enfants en situation d’urgence, car, l’éducation sauve des vies. Pour elle « L’éducation donne aux enfants une stabilité et un cadre pour les aider à faire face au traumatisme qu’ils ont vécu. L’éducation joue également un rôle critique dans la protection des enfants contre les violations graves, mauvais traitement et exploitation sexuelle » a t-elle dit, avant de poursuivre que « la paix et le développement socioéconomique au Mali, commencent par l’investissement dans les enfants et les adolescents, et en particulier les filles. Ce sont les bâtisseurs de l’avenir de ce pays. Certains enfants savent pourquoi ils ont quitté chez eux et ont fait des témoignages sur le danger du mariage précoce. On se saurait attendre la fin de la crise pour remédier ces problèmes, c’est pourquoi nous cherchons à former ces enfants dans ces zones de crise. La protection des enfants est une chose importante. Nous espérons relever ce défi ».

Quant à l’activiste syrienne pour les droits des enfants, l’ambassadrice de bonne volonté Muzoon Almellehan, elle s’est dit impressionnée par le potentiel des enfants journalistes et jeunes acteurs de la paix qu’elle a rencontré. Selon elle « les garçons et les filles présentent une grande force de changement positif pour le Mali. Ils doivent pouvoir grandir dans un environnement qui les protège et les aide à s’épanouir et à réaliser leurs rêves». Muzoon Almellehan a conclu que « les enfants ont beaucoup de problèmes, et malheureusement beaucoup ne peuvent pas aller à l’école à cause de ces problèmes, et sont conscients de ce fait. Nous avons besoin de ressources et d’appui pour le Mali.

Des questions de journalistes et les réponses des deux personnalités ont mis fin à la conférence.

Mady TOUNKARA

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