CONFERENCE DEBAT DES FEMMES SOUFIES DU MALI (UFSM) : « Le discours coranique souligne que la nature de la femme est la même que celle de l’homme car ils sont issus de la même origine » dixit Aïssétou Coulibaly, présidente (UFSM).

A l’occasion du Maouloud 2020, semaine de la naissance et du baptême du Prophète Mahomed (SAW), du 29 octobre au 5 novembre, l’Union des femmes Soufies du Mali (UFSM) a organisé une conférence débat dans la salle de  conférence du Pavilion des sports (Stade omnisports) ce Dimanche 1er novembre 2020. La célébration du Maouloud de cette année, est placée sous le thème « Rôle de la femme dans l’humanité ». Cette conférence débat était animée par cheikh Harouna Koné.

Images d’archives/Maliweb

Dans sa prise de parole, la présidente de l’Union des femmes Soufies du Mali, Mme Coulibaly Aissétou Coulibaly a rappelé que le discours coranique souligne que la nature de la femme est la même que celle de l’homme car ils sont issus de la même origine. Dieu dit: « O hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes [28]».

On remarque, à cet égard, a t-elle ajouté que le Saint Coran a utilisé les termes « hommes et femmes » au pluriel et non pas « mâle et femelle » au singulier, ceci pour mettre en relief le grand nombre d’êtres humains issus d’un seul être, créé lui aussi par Dieu. Ceci est une preuve, une de plus, sur la place de choix qu’accorde l’islam à la femme dans la société islamique.

Selon le conférencier cheikh Harouna Koné, l’islam a honoré et valorisé la femme et lui a accordé une place de choix dans la société islamique. Par ailleurs, la Charia islamique, en instituant l’égalité entre l’homme et la femme en droits comme en devoirs, a doté cette dernière d’un statut qui lui était dénié non seulement au cours de la période préislamique, mais aussi jusqu’aux dernières décennies encore dans les sociétés non musulmanes.

Pour lui, il serait hasardeux de juger le statut de la femme en islam en se basant sur la mauvaise application des enseignements de la Charia islamique ou sur la situation actuelle de la femme dans nombre de sociétés islamiques. « Au contraire, pour qu’il soit pertinent et objectif, un tel jugement doit avoir comme point de départ les enseignements de l’islam, lesquels ont élevé la femme à un statut qu’aucune autre religion ou loi positive ne lui ont attribué durant toute l’histoire de l’humanité. » a t-il dit.

Enfin, rappelons, que l’union des femmes Soufies est composée de plusieurs associations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Pour clôturer la cérémonie, l’association des Femmes Soufies du Mali a remis le  Saint Coran à quelques militantes de leur association.

Tidiane BAMADIO

 

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