CHANSON ZIKIRI INSULTANTE A L’ENCONTRE D’UNE AUTORITÉ

Un chanteur de zikiri dénigre une autorité en la personne de la Ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (MPFEF). Quel que soit la raison, à t-on besoin d’insulter une épouse, une mère, une sœur ? Nous avons été sidérés dans notre Rédaction en écoutant cette chanson qui n’a aucun sens à part son contenu injurieux.

Nous avons reçu un communiqué de presse du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires/Antenne du Mali (REFAMP), ce 17 mars 2021, signé par sa Vice-Présidente Mme Maïga Sina DAMBA. Le REFAMP après avoir vu et écouté sur les réseaux sociaux, une chanson Zikiri dans laquelle l’auteur du nom de Labib Djiré s’adresse à Mme le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, estime que ce sont « des propos insultants, humiliants, menaçants tout simplement abjects. La liberté d’expression, fruit du combat démocratique, ne donne pas le droit à un citoyen, chanteur religieux soit-il, d’insulter une femme, une épouse, une mère, une sœur, une fille en plus un ministre de la République dans l’exercice de ses fonctions républicaines. On a beau détester les femmes, on ne doit pas se permettre d’aller si loin! »

En conséquence, Le REFAMP exprime tout son soutien et témoigne de toute sa solidarité à Mme le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Le réseau estime « qu’après avoir informé officiellement le Haut Conseil Islamique sur la position du Gouvernement sur ce dossier sensible et complexe, le débat devra être clos jusqu’au jour où, ensemble les maliens et les maliennes décideront de la suite à réserver à la lutte contre les violences basées sur le genre dans notre pays même si les femmes et les filles continuent de faire l’objet de toutes sortes de sévices allant jusqu’au sacrifice ultime.
Le REFAMP Mali prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin sur les violations graves des droits des femmes et la perte programmée des acquis obtenus de haute lutte. Le REFAMP met en garde les auteurs de ces dérives, n’excluant aucune piste légale pour se faire justice ».

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