A SIKASSO, L’ONG FEMMES ET DROITS HUMAINS CONTINUE LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ELUES COMMUNALES EN NEGOCIATION ET PLAIDOYER

Après l’atelier de Kati, du 13 au 15  juillet dernier, qui avait regroupé les élues communale de Kayes, Ségou, Koulikoro et Bamako, aujourd’hui, c’est au tour de Sikasso de recevoir une forte délégation de l’ONG Femmes et Droits Humains (F&DH), pour un atelier similaire de trois jours du 28 au 30 août 2020, sur la loi N° 2015-052, son décret d’application, l’avant- projet de loi sur les violences basées sur le genre, les politiques et instruments juridiques de protection des droits des femmes.

L’atelier, cible essentiellement, les femmes élues communales de la première cohorte de l’application de la loi N° 2015−052 du 18 décembre 2015, les jeunes femmes actives en politique et enfin les activistes et les femmes défenseurs des droits humains. Il est financé par la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED). L’atelier s’est déroulé au Centre Charles LWANGA de Sikasso avec trente cinq (35) participantes. C’était en présence du Maire de la commune et de son troisième adjoint. Pendant les trois jours, elles ont passé au peigne fin le décret d’application de la loi sur le genre, l’avant-projet de loi sur les violences basées sur le genre, les lois, politiques et instruments juridiques de protection des droits des femmes et les mécanismes d’application et de promotion.

Pour la Directrice exécutive, Mme Diarra Djingarey Maïga, l’objectif est de « Contribuer au renforcement des capacités d’analyse, d’actions et de négociation/plaidoyer des femmes élues communales et la construction d’alliance pour des politiques, des lois et les pratiques sensibles au genre au niveau local et national.».

Femmes et droits Humains (F&DH), espère qu’après cette formation, les femmes élues pourront suivre la mise en œuvre de la loi lors des élections législatives et  des différentes nominations. C’est surtout pour des prises de décisions inclusives et transformationnelles des services sociaux de base pour les communautés et pour l’adoption de la loi sur les violences basées sur le genre au Mali.

F&DH espère voir des élues qui suivront désormais la mise en œuvre de ladite loi, lors des futures élections législatives et  des différentes nominations. Surtout, qu’elles puissent agir pour des prises de décisions inclusives et transformationnelles des services sociaux de base pour les communautés et pour l’adoption de la loi sur les violences basées sur le genre au Mali. A noter que cette loi attend dans les tiroirs de l’Assemblée nationale, il y a presque deux ans.

La rédaction

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